La fédération de ski a répondu qu’elle regrettait le départ de l’athlète, car elle aurait pu représenter les couleurs de l’Iran sur les scènes internationales pendant au moins une décennie.
La meilleure skieuse d’Iran Atefeh Ahmadi, qui a participé aux Jeux olympiques de Pékin l’année dernière, a quitté son pays natal et a demandé l’asile en Allemagne, a déclaré l’athlète dans une interview à la télévision iranienne basée à Londres ONG, rapporte l’agence française AFP. Ahmadi, 22 ans, a déclaré qu’elle avait décidé de faire un geste audacieux parce qu’elle voulait atteindre les objectifs qu’elle s’était fixés dans le domaine du sport, ce qui, à son avis, ne peut être atteint en Iran.
« Mon cœur reste en Iran. J’aime l’Iran et son peuple », a déclaré la skieuse, qui a remporté son plus grand succès avec une deuxième place au championnat asiatique de super géant de slalom. Elle a ajouté que les sports féminins n’avaient plus la faveur des autorités iraniennes ces derniers temps. Les responsables de l’association de ski l’ont informée qu’ils ne pouvaient pas l’aider financièrement, car tout l’argent était destiné uniquement aux sports masculins. « Les agents de sécurité qui nous suivent lors des matches internationaux sont aussi très ennuyeux. Ils prennent tous nos papiers, surveillent ce que nous buvons et mangeons et nous suivent à chaque étape. » dit Atefeh Ahmadi.
La fédération de ski a répondu qu’elle regrettait le départ de l’athlète, car elle aurait pu représenter les couleurs de l’Iran sur les scènes internationales pendant au moins une décennie. Une trentaine d’athlètes iraniens ont quitté le pays ces dernières années. Les derniers exemples les plus célèbres sont le jeune joueur d’échecs resté en Espagne après la compétition de décembre et le premier médaillé olympique iranien, un joueur de taekwondo. Kimia Alizadehqui a déménagé aux Pays-Bas en 2020.
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