Selon l’accord, Londres versera à la France 72,2 millions d’euros en 2022-2023 pour permettre à Paris d’augmenter de 40% le nombre de forces de sécurité patrouillant sur la côte nord française, a indiqué le ministère français de l’Intérieur. Cela signifie qu’environ 350 membres supplémentaires des forces de sécurité françaises patrouilleront dans le but de prévenir l’immigration clandestine, selon un accord signé à Paris par le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin et son homologue britannique Suella Braverman.
Londres et Paris se sont également engagés à utiliser les ressources technologiques et humaines sur les côtes françaises pour mieux détecter, surveiller et intercepter les bateaux, a rapporté l’agence de presse française AFP. Les deux parties veulent collecter et exploiter les données, notamment des migrants interceptés, dans le but de démanteler plus efficacement les réseaux de passeurs et de dissuader les traversées de la Manche.
Cette année, plus de 40 000 migrants ont déjà traversé la Manche
L’accord a été signé après que Londres a annoncé dimanche que plus de 40 000 migrants avaient déjà traversé la Manche cette année, un nouveau nombre record par rapport à environ 28 500 transfuges l’an dernier. Parmi eux, les Albanais, les Iraniens et les Afghans sont en tête, a indiqué le ministère britannique de la Défense.
Fin octobre, les présidents français se sont mis d’accord sur une meilleure coopération entre les deux pays dans le domaine de la prévention des migrations outre-Manche. Emmanuel Macron et le nouveau Premier ministre britannique Rishi Sunak. Le nouvel accord, selon l’AFP, reflète un dégel dans les relations entre la France et le Royaume-Uni depuis que Sunak a pris ses fonctions de Premier ministre après une période de tension sous ses prédécesseurs Boris Johnson et Liz Truss.
La migration, en particulier, a été une pomme de discorde, Londres accusant Paris de ne pas en faire assez pour empêcher les migrants de traverser la Manche, ce que les responsables français ont toujours nié.
La France et l’Italie renouent avec une pleine coopération après un différend sur les migrants
Le président français Emmanuel Macron et son homologue italien Sergio Mattarella à la lumière du différend entre les deux pays concernant l’accueil des migrants secourus en Méditerranée, ils ont appelé à un retour à une coopération globale tant au niveau bilatéral qu’au sein de l’UE, a annoncé aujourd’hui la présidence française. Lors d’un entretien téléphonique, les deux présidents ont confirmé « la grande importance des relations entre la France et l’Italie et souligné la nécessité d’une coopération globale dans tous les domaines », tant au niveau bilatéral que dans le cadre de l’UE, ont-ils écrit dans un message de l’Elysée. .
La conversation entre Macron et Mattarella est intervenue après que le gouvernement d’extrême droite italien du Premier ministre Giorgia Meloni a refusé de débarquer le navire de sauvetage Ocean Viking avec 234 migrants à bord, permettant au navire d’entrer dans le port de Toulon vendredi dernier après plusieurs jours d’attente. Cela a tendu les relations entre les deux voisins, et la France a annoncé en signe de protestation qu’elle n’accepterait pas 3 500 demandeurs d’asile italiens et a appelé les autres États membres de l’UE à faire de même. Il a également renforcé les contrôles aux frontières avec l’Italie le week-end dernier, provoquant des files d’attente aux postes frontaliers.
Rome : les autres États membres de l’UE doivent assumer une plus grande charge en acceptant les migrants
Pendant ce temps, l’Italie avertit que les autres États membres de l’UE doivent assumer une plus grande charge en accueillant des milliers de migrants qui tentent chaque année d’atteindre l’Europe depuis l’Afrique du Nord via la Méditerranée. À la demande de l’Italie, les ministres des Affaires étrangères de l’UE discuteront également de la question de la migration aujourd’hui à Bruxelles, a annoncé dimanche le ministère des Affaires étrangères à Rome. A savoir, ils sont censés discuter de « la coopération dans le domaine des flux migratoires, notamment en ce qui concerne les opérations de sauvetage menées par des navires privés et la mise en place de mécanismes de solidarité européens efficaces », a annoncé la Farnesina, rapporte l’agence de presse allemande dpa.
Outre l’Italie, la Grèce, Malte et Chypre critiquent également le système actuel de partage de la charge migratoire dans l’UE, qui subit une forte pression migratoire. Les pays ont publié samedi une déclaration commune affirmant que le fardeau de la migration doit être partagé plus équitablement entre les pays de l’UE. Les navires des ONG qui sauvent des personnes en mer ont été accusés d’aggraver le problème parce qu’ils « opèrent de manière totalement autonome par rapport aux autorités étatiques compétentes », rendant le système « non coordonné », rapporte le portail en ligne Politico basé à Bruxelles.
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