Adria Mobilqui est l’investissement clé du groupe ACH, est sur le point d’être vendu à la société française Trigano. Cette entreprise, comme l’entreprise Novi Sad, est impliquée dans la production de caravanes et est l’une des plus grandes d’Europe.
Selon nos informations, les Français se seraient mis d’accord avec ACH ou ses propriétaires, réunis au sein de la société Protej, pour des négociations exclusives, au cours desquelles ils finaliseraient les termes du rachat d’Adria Mobil. La nouvelle a également été confirmée dans Trigano.
On ne sait pas encore quel pourrait être le prix d’achat d’Adria Mobil. Le groupe génère annuellement plus de 300 millions d’euros et jusqu’à 23 millions d’euros de cash-flow opérationnel (EBITDA).
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Déjà en 2014, ils étaient intéressés par l’achat
Trigano, autrefois entreprise familiale appartenant à la famille Trigano, rachetée par plusieurs banques françaises et cotée en bourse depuis 1998, compte 4 500 salariés et est présente dans neuf pays. L’achat d’Adria Mobil a suscité un intérêt dès 2014, mais à cette époque, les sociétés n’étaient pas prêtes à vendre à la société de gestion des créances bancaires (DUTB).
Au niveau du groupe Trigano, il génère chaque année bien plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires, dont plus de 40 pour cent en France et environ 16 pour cent en Allemagne, et environ 60 millions d’euros de bénéfice.
Au cours des quinze dernières années, Trigano a réalisé de nombreuses acquisitions en France, en Grande-Bretagne, en Espagne et en Allemagne. Enfin, en 2013, elle rachète la société italienne SEA.
Il préside le conseil d’administration de Trigan depuis 1981 et en est l’actionnaire majoritaire. François Feuillet.
Tabor Goletova avec son favori
Sonja Golé, le PDG d’Adria Mobil, a tenté de prendre le contrôle d’ACH début octobre, mais a échoué. A cette époque, ils ont envoyé avec 18 actionnaires de Protej, qui possèdent environ 40 pour cent de l’entreprise, une offre d’achat de leurs actions. C’était la deuxième tentative en un an. Comme nous l’avions déjà révélé sur Siol.net au printemps, les partenaires ont accepté l’offre de la société suédoise Kabe, qui vend des remorques de la société Novi Sad sur les marchés scandinaves.
L’objectif ultime de Goletova était de dominer la propriété d’Adria Mobil, qui est l’actif le plus précieux d’ACH, mais le consensus majoritaire des actionnaires est qu’Adria Mobil devrait être vendue au plus offrant. Mais au cours du processus de vente, qui a débuté à l’automne, une offre de rachat a également été soumise par un consortium que Goletova a contribué à former et qui comprend Kabe et quelques autres fournisseurs.
Créances transférées à perte
La vente imminente d’Adria Mobil est nouvelle et couronne en même temps le fait que début 2014, les banques slovènes ont transféré des actifs à la société de gestion des créances bancaires (DUTB) bien en dessous de leur valeur réelle.
Examinons les chiffres de l’ACH, dirigé jusqu’à l’automne 2012 par Herman Rigelnik, puis par Sonja Gole.
Première étape : transfert pas cher vers BAMT
En 2013, ACH devait au total environ 97 millions d’euros aux banques devenues propriété exclusive de l’État, dont NLB devait à elle seule environ 63 millions d’euros.
Ces créances ont ensuite été rachetées à la NLB et à d’autres banques par la BAMT, qui leur a versé au total 38 millions d’euros.
La bad bank a obtenu une remise très élevée, de 60 %, même si ACH a régulièrement assuré le service de ses dettes, même pendant la réhabilitation des banques. L’évaluation de la propriété a été réalisée par des évaluateurs internationaux engagés par la Banque de Slovénie et, pendant un certain temps, la BAMC a même envisagé de mettre le système commercial ACH en faillite.
Deuxième étape : vendre à de nouveaux propriétaires
Fin mars 2015, le dernier jour du mandat de l’ancien conseil d’administration, au cours duquel deux autres Suédois siégeaient aux côtés de Lars Nyberg, la BAMC a vendu les créances à ACH conjointement avec les créances à Adria Airways, Elan et Polzela. Ils ont été rachetés par la banque d’investissement américaine Bank of America Merrill Lynch International (BAMLI) et la société russe VR Capital.
Prix : 83 millions d’euros. BAMT a donc réalisé un bénéfice de 45 millions d’euros rien que sur cette transaction. Encore une fois, avec cet argent, les nouveaux propriétaires ont mis la main sur des réclamations pour l’ensemble de l’ACH. À peine deux ans plus tard, il s’avère qu’Adria Mobil vaut à elle seule cent millions d’euros de plus.
Troisième étape : les leçons de l’histoire
Entre-temps, ACH a vendu une partie de ses actifs et réduit sa dette à 70 millions d’euros. La dette, qui s’élevait encore à 70 millions d’euros, a été rééchelonnée auprès de la banque russe VTB en février de l’année dernière.
ACH a donc remboursé intégralement les créances que les banques ont vendues à BATB dans un premier temps avec une décote de 60 %, et BAMLI et VR Capital ont gagné 20 millions d’euros, intérêts compris en seulement neuf mois. Désormais, avec le prix d’achat de 180 millions d’euros, il remboursera également intégralement le russe VTB, qui ne lui devait que 50 millions d’euros à la fin de l’année dernière.
Alors, quelles sont les leçons de l’histoire d’ACH ?
- Si l’État laissait les créances d’ACH dans les bilans de la NLB et d’autres banques, les bénéfices resteraient avec elles, mais pas avec la BATB et les sociétés d’investissement étrangères.
- Il n’y avait aucune raison économique pour des réductions aussi élevées lors du transfert de la créance. En effet, il n’y avait aucun doute sur le fait que les actifs d’ACH étaient suffisants pour honorer ses obligations.
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