Après presque 40 ans tombé dans l’atmosphère

Depuis vingt et un ans, le satellite ERBS de la NASA, ou Earth Irradiance Monitoring Satellite, étudie activement comment la Terre absorbe et émet de l’énergie solaire, effectuant des mesures de l’ozone stratosphérique, de la vapeur d’eau, du dioxyde d’azote et des aérosols.

Il a également contribué à l’adoption du Protocole de Montréal pour la protection de l’ozone, qui est considéré comme l’un des accords internationaux les plus réussis. Le satellite a été lancé en octobre 1984 par la fusée Challenger. L’un des panneaux solaires ne s’est pas ouvert lorsque l’astronaute a été éjecté de la fusée Tour de Sally alors elle a secoué un peu le satellite avec son bras robotique et le panneau coincé s’est détaché. Initialement, son orbite était à une altitude de 610 kilomètres, puis au fil des ans, elle est descendue à environ 585 kilomètres.

Il faisait partie du programme de surveillance de l’absorption du rayonnement solaire, qui, en plus de l’ERBS, comprenait deux autres satellites de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) des États-Unis. ERBS était équipé de trois instruments, dont deux mesuraient l’énergie reçue, et le troisième – Sage II – mesurait ce qui se passait dans la stratosphère. L’équilibre entre la quantité d’énergie solaire absorbée par la Terre et la quantité émise est un indicateur important du fonctionnement du climat et affecte également les phénomènes météorologiques.

Le satellite avait une durée de vie prévue de deux ans, mais il a fonctionné jusqu’en 2005, période au cours de laquelle il s’est lentement détérioré. Pendant deux décennies, il a également mesuré comment les humains affectent l’équilibre susmentionné. L’instrument Sage II a recueilli des mesures importantes indiquant que la couche d’ozone, vitale pour nous, s’amincit. Aujourd’hui, la santé de l’ozone est surveillée par l’instrument Sage III, qui est installé sur la Station spatiale internationale, a expliqué la NASA. Il y a quelques jours, les forces de la nature ont fait des ravages et ont entraîné le satellite dans l’atmosphère au-dessus de la mer de Béring, où il a en grande partie brûlé. La Nasa a annoncé qu’un morceau pouvait encore retomber sur Terre.

Sacha Samuel

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