Crier met la santé en danger : le risque d’accident vasculaire cérébral et de crise cardiaque est plus grand

Tout le monde se met en colère de temps en temps, il n’y a rien de mal à la colère, c’est une émotion normale et saine, ce n’est pas mauvais, cela nous profite même, car avec son aide nous reconnaissons les problèmes ou les choses qui nous affectent, cela peut nous motiver changer, ça nous donne de la force, de l’énergie pour faire quelque chose, prendre soin de nous, se fixer une limite. Cela devient un problème lorsqu’il n’est pas contrôlé, lorsqu’il nous fait du mal, à nous et aux personnes qui nous entourent. Comment agir dans ce cas, comment se contrôler ? Avez-vous remarqué qu’à chaque fois que vous élevez la voix lorsque vous vous disputez furieusement, votre rythme cardiaque s’accélère ?

La colère devient un problème lorsqu’elle n’est pas maîtrisée, lorsqu’elle nous fait du mal, à nous et aux personnes qui nous entourent. PHOTO : Niserin/Getty Images

Cela signifie que la tension artérielle augmente également, nous avons l’air agité, avec les joues rouges, les veines gonflées, et nous respirons plus vite. Parfois, les mains et les pieds deviennent plus froids. La rage a un effet néfaste sur le système immunitaire : le simple souvenir d’un terrible combat peut l’affaiblir jusqu’à six heures ! Cela est particulièrement vrai pour les personnes par ailleurs calmes. Les personnes qui se mettent en colère plus souvent tombent malades plus souvent, car leur système immunitaire s’affaiblit. Ceci, combiné à une anxiété accrue, pose un risque majeur pour la santé globale.

Lorsque nous sommes en colère, le stress submerge notre corps, y compris le cerveau, ceux qui ne peuvent pas contrôler leur colère peuvent souffrir de maux de tête, d’anxiété, d’insomnie, voire de problèmes digestifs et cutanés, et les personnes en colère courent un plus grand risque d’accident vasculaire cérébral ou de crise cardiaque. La mémoire est également affectée par la colère, bien sûr pas de manière positive.

Faites-vous partie de ces personnes qui hurlent de colère ? Crier n’est pas seulement mauvais pour celui qui crie, mais aussi pour ceux contre qui nous crions. Une étude a révélé que les parents qui criaient beaucoup après leurs enfants de 13 ans voyaient leur comportement s’aggraver l’année suivante. Les chercheurs disent que ceux qui ont beaucoup crié dans l’enfance ont une structure cérébrale différente dans les parties du cerveau qui traitent le son et le langage, et peuvent également souffrir de douleurs chroniques, en particulier dans le cou et le dos.

Nous crions quand nous sommes sûrs d’avoir raison, mais nous ne sommes pas sûrs d’être entendus, disent les experts, et ceux qui crient, sous-estiment et méprisent leurs adversaires gagnent rarement les débats. Ne perdez pas le contrôle de vos émotions et de vos actions, cela ne vous aidera pas. Expliquer et rester calme est le seul moyen de présenter votre cas et de comprendre votre adversaire. Les cris peuvent être évités. Commençons par réfléchir avant de parler, surtout quelque chose d’offensant que nous regretterons plus tard. Dites ce que vous pensez, ce qui vous inquiète, mais calmement. Si vous êtes débordé, faites une pause, du temps pour vous, et pendant ce temps essayez de penser rationnellement, trouvez des solutions. Ne soyez pas rancunier, pardonner aux gens vous évitera non seulement la colère mais aussi le stress.

De plus, pratiquez des techniques de relaxation : respirer profondément, répéter des mots qui vous calment soulageront la colère, cela aide aussi dans les situations stressantes. Et si rien ne vous aide, demandez l’aide d’un professionnel.

Frédéric Charron

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