En Russie, la première sanction pour Whatsapp en raison d’un contenu interdit – Megafon

Un tribunal russe a condamné aujourd’hui le service de messagerie Whatsapp, propriété du géant américain de la technologie Meta, pour ne pas avoir supprimé le contenu interdit à la demande des autorités, la première sanction de ce type pour l’application en Russie. Whatsapp s’est vu attribuer un paiement de trois millions de roubles (près de 35 000 euros), rapportent des agences de presse étrangères.

En octobre dernier, les autorités russes ont ajouté Meta, qui possède Facebook et Instagram, à la liste des organisations terroristes et extrémistes, l’interdisant, mais WhatsApp, qui est très populaire en Russie, a jusqu’à présent été autorisé.

Selon l’agence de presse russe Ria, l’amende infligée aujourd’hui est le résultat du refus de WhatsApp de supprimer des informations sur l’antidépresseur Lyrica, dont la vente et la production sont interdites en Russie.



Whatsapp a déjà été condamné à une amende de plusieurs millions de roubles parce qu’il ne stockait pas de données sur ses utilisateurs russes sur des serveurs en Russie, rapporte l’agence de presse française AFP.

Les autorités russes ont également par le passé condamné Google, propriétaire du service vidéo YouTube, ainsi que Meto, Twitter, TikTok et Telegram, pour ne pas avoir supprimé des contenus jugés illégaux.

Depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine en février dernier, les autorités de Moscou ont tenté de censurer partiellement Internet, bloquant les principaux réseaux sociaux américains tels que Facebook, Instagram et Twitter, qui sont inaccessibles sans réseau privé virtuel (VPN) en Russie.

Désirée Perrault

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