« Ces erreurs d’organisation étaient à tous les niveaux, pas seulement lors de l’exécution (durant le match) mais aussi lors des préparatifs de l’événement », a déclaré Laurent Lafon, co-président de l’enquête. Les erreurs comprennent le fait de ne pas anticiper comment les supporters arriveront au stade en raison de la grève des transports, des instructions inadéquates et l’utilisation de points de contrôle de la police qui ont créé des points de pression ou des embouteillages sur le chemin du match. Dans le cadre de l’enquête, le sénat français a entendu des témoins après le match, marqué par un départ tardif, des embouteillages, des gaz lacrymogènes et des délits de rue.
Le chaos de la finale a également emporté le premier homme de la police parisienne. Le 20 juillet, Didier Lallement démissionnera de son poste de premier homme de la police à Paris. La police parisienne avait été critiquée pour le chaos lors de la finale du 28 mai, alors que le match entre Liverpool et le Real Madrid (0-1) avait débuté avec plus d’une demi-heure de retard.
Les organisateurs ont d’abord cité des raisons de sécurité sur le tableau de bord comme raison du retard, mais il a ensuite été dit que la raison était l’arrivée tardive des supporters au stade. Peu de temps après, il a été révélé que 30 à 40 000 personnes voulaient entrer au Stade de France sans billets ou avec de faux billets. La police française a annoncé avoir arrêté 105 personnes à l’époque et 238 ont été légèrement blessées lors des émeutes.
Dans l’enquête du Sénat français, les raisons du chaos ont été niées l’émission de faux billets, l’arrivée tardive de supporters au stade et la présence de milliers de supporters sans billets. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait précédemment identifié tous ces éléments comme les principaux coupables pour expliquer le fiasco, qui était une honte nationale pour la France. « La cause de ces erreurs n’est pas le nombre de personnes autour du stade, mais une mauvaise organisation« , a ajouté Lafon pour l’agence de presse française AFP.
L’Association européenne de football (UEFA) elle-même a ordonné une enquête indépendante sur ce qui s’est passé avant et pendant la finale. L’examen est mené par Tiago Brandao Rodrigues, membre du Parlement portugais et ancien membre du comité fondateur de l’Agence mondiale antidopage.
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