La police a retrouvé les corps dans la forêt de Shakahola près de la ville côtière de Malindi. « Aujourd’hui, nous avons exhumé 26 autres corps, ce qui porte le total à 47 », a déclaré un porte-parole de la police. Au moins trois enfants seraient parmi les victimes. Comme il l’a ajouté, selon l’AFP, outre la recherche de restes humains, la recherche d’éventuels survivants se poursuit.

La police a identifié jusqu’à présent 58 tombes, selon la station de radio et de télévision kényane KBC. Le journal kenyan The Standard, cependant, déclare que les pathologistes prélèveront des échantillons d’ADN et effectueront des tests pour déterminer si les victimes sont réellement mortes de faim.

On pense que les défunts sont des adeptes d’un culte chrétien dirigé par le prédicateur Paul Mackenzie Nthenge, autrement connu comme le chef de la Good News International Church. La police accuse l’église de « laver le cerveau » des gens afin qu’ils puissent les affamer à mort.

Nthenge s’est rendu à la police en mars et a été inculpé après que deux enfants soient morts de faim. Il a été libéré peu de temps après, après avoir versé une caution d’environ 700 $. La police l’a ensuite arrêté le 15 avril après avoir découvert les corps de ses quatre partisans, à qui il aurait ordonné de mourir de faim pour « rencontrer Jésus ».

Nthenge a nié avoir commis un crime et insiste sur le fait qu’il a fermé son église en 2019. Le tribunal entendra l’affaire le 2 mai, rapporte l’agence de presse française AFP.