En 1985, nous avons réalisé pour la première fois à quel point la Slovénie est diversifiée non seulement en termes de caractéristiques géographiques, de développement économique, de culture et de coutumes, mais que toute cette diversité se reflète également dans l’état de santé des habitants de chaque région. Les racines des différences sont profondes et remontent aux opportunités d’éducation et de développement, avec lesquelles le revenu est également étroitement lié, ainsi qu’au mode de vie, à l’alimentation… En utilisant la méthodologie développée par le bureau de Venise de l’Organisation mondiale de la santé, nous avons fait une analyse et constaté que le principal générateur d’inégalités en matière de santé en Slovénie est l’inégalité des revenus. Pas moins de 42% de cet écart peut lui être attribué. Si nous traçons une carte de la Slovénie en fonction du revenu par habitant, nous constaterons que tout comme la santé décline vers l’est, le revenu diminue également et de même la part des personnes instruites. Ce n’est pas quelque chose qui va disparaître avec cette génération de résidents âgés de Pomurje qui tombent maintenant malades. Si nous examinons l’indicateur d’obésité chez les enfants, la même tendance se dessine déjà chez les enfants. La proportion d’enfants suralimentés est parmi les plus élevées de Pomurje. Un environnement qui crée des modes de vie malsains est toujours là, un problème difficile à éradiquer. C’est une course longue distance. Bien sûr, cela ne peut se faire sans mesures systémiques, l’État doit veiller à ce que Pomurje se rapproche du développement du reste de la Slovénie. Il faut s’occuper des emplois, des emplois pour les personnes très éduquées… Donc pas seulement pour les salles de sport, mais pour l’imbrication de toutes les politiques, du social, de l’éducation, de l’économie à la santé.
« Amoureux de la culture pop subtilement charmant. Évangéliste d’Internet. Résolveur de problèmes à vie. Passionné de bière. »