Avant le Brexit, les Français pouvaient pêcher profondément dans les eaux britanniques. Maintenant, ils ont besoin de licences.
BRUXELLES. La Grande-Bretagne a accordé aux pêcheurs français 23 licences supplémentaires pour pêcher dans les eaux britanniques, a déclaré samedi un porte-parole du gouvernement britannique.
Cela s’est produit au lendemain de la date limite fixée par Paris pour résoudre le différend sur les droits de pêche après la sortie de la Grande-Bretagne de l’UE. Paris continue d’exiger plus de 80 licences, a rapporté l’AFP.
Avant le Brexit, les pêcheurs français pouvaient pêcher en profondeur dans les eaux britanniques. Ils ont maintenant besoin de licences spéciales du gouvernement britannique et des territoires britanniques de Jersey et de Guernesey.
En réponse à une décision des autorités britanniques vendredi, la ministre française des Affaires maritimes, Annick Girardin, a déclaré que la France et l’UE « continueraient à travailler » pour obtenir des Britanniques quelque 80 licences de pêche manquantes.
« Ce travail s’est accéléré ces derniers jours, permettant de confirmer ou d’obtenir plus de 80 licences pour les pêcheurs français depuis la semaine dernière », a précisé Girardin.
Pendant ce temps, les pêcheurs de la région Hauts-de-France ont annoncé des mesures pour empêcher les importations de produits britanniques, se disant déçus que « la Commission européenne les ait quittés ».
Le différend sur les permis de pêche a aggravé la détérioration des relations bilatérales entre la Grande-Bretagne et la France, qui se sont intensifiées cette année à la suite de tentatives de migrants illégaux d’entrer en Grande-Bretagne via la Manche, mais aussi de plusieurs accords commerciaux post-Bexit et de ventes de sous-marins à l’Australie.
La décision des autorités britanniques sur les licences des pêcheurs français intervient la veille de la réunion des ministres européens de la pêche à Bruxelles dimanche pour décider des quotas de pêche annuels dans les eaux européennes.
L’UE mène des discussions séparées avec la Grande-Bretagne sur la fixation de quotas de pêche annuels dans les eaux communes.
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