Le bureau du procureur américain ne s’oppose plus à la levée des scellés dans l’affaire Polanski



Roman Polanski a été accusé par plusieurs femmes d’autres crimes sexuels ces dernières années. Il rejette lui-même toutes les accusations pour lesquelles le délai de prescription a déjà expiré. Photo : EPA

Né en 1933 Roman Polansky dans l’un des chefs d’accusation, il a plaidé coupable d’avoir eu une relation sexuelle illégale avec une fille alors âgée de 13 ans Samantha Geimer en août 1977, mais a nié les allégations de viol. A cette époque, il a également passé plusieurs semaines en prison, où il a également été placé en observation psychiatrique. En échange de ses aveux, le juge de l’époque devait accepter d’imposer une peine de prison plus courte, mais juste avant le prononcé du verdict, des doutes ont surgi sur cette promesse, qui a conduit Polanski à fuir en France et n’est pas revenu au États-Unis depuis.

A la recherche d’une déclaration du procureur de la République de l’époque
Le descellement des documents serait lié à la déclaration du procureur général des États-Unis à l’époque par Roger Gunson, qui a mené l’affaire contre Polanski en 1977. Gunson aurait fait des déclarations importantes en 2010 qui pourraient soutenir l’opinion de Polanski selon laquelle il avait déjà purgé sa peine et ne ferait donc pas face à une autre peine de prison s’il entrait aux États-Unis. Ces dernières années, les avocats de Polanski ont tenté à plusieurs reprises en vain de faire publier les déclarations de Gunson. Enfin, en mars de cette année, le tribunal de Los Angeles a également rejeté de telles demandes de deux journalistes américains, rapporte l’agence de presse allemande DPA.


En 2013, Samantha Geimer a écrit un mémoire intitulé The Girl: A Life in The Shadow Of Roman Polanski.  Photo : EPA
En 2013, Samantha Geimer a écrit un mémoire intitulé The Girl: A Life in The Shadow Of Roman Polanski. Photo : EPA

Procureur Georges Gascon, qui a annoncé la récente décision du bureau du procureur de ne plus s’opposer à la publication, a expliqué qu’elle avait été acceptée à la suite d’une lettre de Samantha Geimer, aujourd’hui âgée de 59 ans, qui a passé des années à essayer de faire cesser les poursuites contre Polanski. Dans une lettre datée du 20 juin, elle a demandé au parquet de desceller la transcription des déclarations et que le bureau « il regarde encore » et mène une enquête sur la violation alléguée du tribunal.

Plusieurs décennies de droitune saga
« Cette affaire a été décrite par les tribunaux comme l’une des plus longues sagas de l’histoire du système de justice pénale californien. » Gascon a déclaré, ajoutant que ce bureau se battait depuis des années pour divulguer des informations que la victime et le public ont le droit de connaître. Le procureur a également expliqué que Polanski est toujours considéré comme un fugitif de la justice et devrait se rendre au tribunal de Los Angeles pour être condamné. Par le passé, la justice américaine a demandé à plusieurs reprises l’extradition du réalisateur.

Damien Dupont

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