Dans le monde de l’automobile, il est plus qu’évident qu’une époque tire doucement à sa fin, une époque qui manquera sûrement aux amateurs de voitures à essence. C’est un adieu au moteur 16 cylindres que Bugatti a proposé dans ses voitures au cours des deux dernières décennies. Après l’achat par Rmè de la marque automobile française, cette dernière dit plus qu’évidemment au revoir au départ de la Chiron de la production.
Le fait mentionné a également été signalé chez Bugatti, où ils ont également préparé un aperçu de son histoire en plus de sa renommée. Enfin et surtout, c’est un moteur qui était déjà caché sous le capot du modèle Veyron, la voiture qui a fait revivre et renaître Bugatti, bien que sous les auspices de Volkswagen.
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L’histoire du seul moteur 16 cylindres en W de l’histoire de l’automobile remonte à 1997. A cette époque, Ferdinand Karl Piëch, l’ancien premier homme du groupe Volkswagen, propose au responsable du développement moteur Karl-Heinz Neumann la production d’un moteur 18 cylindres, ce qui n’a pas eu lieu. La conception avec une paire de cylindres en moins et dans la configuration de la lettre W s’est avérée beaucoup plus compacte, ce qui était presque absolument nécessaire pour un tel assemblage.
À savoir, le nouveau moteur offrait toujours un volume de huit litres et son poids était acceptable de 400 kilogrammes malgré ses performances impressionnantes. Le moteur se compose, entre autres, de deux blocs (l’angle entre eux est de 90 degrés) avec huit cylindres chacun, qui ne sont pas placés dans le même plan, mais dans deux plans – similaires aux moteurs Volkswagen avec la désignation VR6.
Le moteur révolutionnaire est par ailleurs composé de via 3 500 composants, et à l’aide de quatre turbosoufflantes en 2001, lors d’essais, il atteint une puissance de 1 001 «chevaux» ou 737 kilowatts. Cela en a fait la première voiture de série à dépasser les 1 000 « chevaux » magiques de puissance moteur.
Mais bien qu’il semble que Bugatti ait tiré tout son possible du moteur, dans les années à venir, il s’est avéré que c’était loin d’être vrai. Le développement approfondi a permis d’augmenter la puissance du moteur jusqu’à 1 600 «chevaux» et la courbe de couple équivaut au même nombre de Newton mètres. Entre autres choses, de nombreuses innovations y ont contribué, notamment le fonctionnement séquentiel ou à deux étages des turbosoufflantes, où une soufflante est activée en premier, puis l’autre. Bien sûr, le fait que les soufflantes turbo de la Chiron soient jusqu’à 69 % plus grandes que celles de la Veyron fait également sa part.
À un moment donné, la Veyron et la Chiron étaient les voitures les plus rapides au monde, et le moteur, qui a parcouru plus de 500 000 kilomètres au fil des années d’améliorations et d’évolutions, restera dans l’histoire de l’automobile comme l’un des plus magnifiques même après sa retraite. .
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