Le lancement de satellites iraniens a été critiqué par les États-Unis, l’Allemagne et la France.
DUBAI. Les trois satellites de recherche lancés par l’Iran dans l’espace jeudi n’ont pas été lancés en orbite. Le ministère iranien de la Défense en a fait part vendredi, écrit l’agence Reuters.
Pour que les satellites atteignent l’orbite, ils doivent atteindre une vitesse d’environ 7 600 mètres par seconde, selon un porte-parole du ministère iranien de la Défense. « Nous avons atteint 7 350 », a-t-il déclaré.
On disait que c’était un test
Le ministère de la Défense n’a pas expliqué jeudi si les satellites avaient été mis en orbite, mais a indiqué qu’il s’agissait d’un test avant les prochaines tentatives de mise en orbite des satellites iraniens.
L’Iran, qui possède l’un des plus grands programmes de missiles au Moyen-Orient, a vu plusieurs lancements de ses satellites ces dernières années, qui ont été entravés par des problèmes techniques.
L’Iran a critiqué plusieurs pays
Le lancement de trois satellites de recherche iraniens en orbite terrestre a été critiqué jeudi par les États-Unis, l’Allemagne et la France. Cette décision viole la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui a conduit à un accord sur le programme nucléaire iranien de 2015.
Selon Washington, Téhéran peut utiliser la même technologie dans son programme de développement de missiles balistiques. Mais Téhéran refuse.
L’Iran a lancé son premier satellite en 2009. Il a lancé son satellite pour la première fois en 2011.
En avril 2020, Téhéran a annoncé avoir lancé avec succès un satellite militaire en orbite.
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