Alors que les pourparlers d’annulation de la grève de lundi ont également échoué, plus de 50 000 membres du syndicat des cheminots RMT se mettront en grève aujourd’hui, jeudi et samedi. Les travailleurs du métro de Londres ont également rejoint la grève aujourd’hui.
Alors que les trains et le métro de Londres étaient au point mort aujourd’hui, les gens ont été contraints de travailler à domicile ou de trouver un autre itinéraire pour se rendre au travail, a rapporté l’agence de presse française AFP.
Les gens ont donc attendu en masse aux arrêts de bus à l’extérieur de Londres le matin, mais beaucoup se sont retrouvés sans transport car même avant cela, des bus pleins à certains arrêts ne s’arrêtaient pas plus près de leur destination.
Le ministre britannique des Transports, Grant Shapps, a condamné la grève, ajoutant qu’elle rappelait les jours sombres des années 1970. « Sont concernées les personnes qui doivent être physiquement employées, éventuellement avec des salaires inférieurs à ceux des nettoyeurs d’hôpitaux », a-t-il déclaré à Sky News, selon l’AFP.
En revanche, le secrétaire général du syndicat, Mick Lynch, a évalué l’offre d’une augmentation de salaire, qui n’est pas en ligne avec l’inflation, comme irrecevable.
Le syndicat estime qu’il s’agit de la plus grande grève dans les chemins de fer depuis 1989.
Environ 20 % seulement des trains circuleront pendant la grève, et le trafic devrait être réduit les jours sans grève, alors qu’environ 60 % des services devraient fonctionner.
Beaucoup soulignent que la grève coïncide avec certains événements majeurs, notamment le festival de musique de Glastonbury et les examens nationaux pour les étudiants.
Le syndicat affirme que les grèves sont nécessaires car les salaires ne suivent pas le rythme de la hausse de l’inflation britannique, qui a atteint un sommet en 40 ans et continue d’augmenter.
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