Comme le rapporte l’agence de presse française AFP, il faut Dorsey selon des informations divulguées, Musc de remettre toute communication ou tout document lié à l’accord de reprise de l’opérateur de réseau social, conclu en avril de cette année, ainsi que toute information relative aux faux comptes ou aux spams et au calcul du nombre d’utilisateurs actifs de Twitter.
L’assignation fait référence à tout ce qui est en possession de Dorsey sur lesdits sujets depuis janvier 2019.
Musk, l’homme le plus riche du monde, a accusé Twitter de tricherie en l’induisant en erreur sur des aspects clés de son activité, en particulier le nombre de comptes qui sont en réalité de faux profils ou des profils pilotés par des bots.
Twitter a maintenu ses estimations selon lesquelles les bots représentent moins de 5 % des utilisateurs. En outre, le géant de la technologie a contesté l’affirmation de Musk selon laquelle il a le droit de se retirer de l’accord si le nombre de bots s’avère erroné, affirmant qu’il n’a pas cherché d’informations à ce sujet lors de l’offre publique d’achat.
La société accuse Musk d’avoir inventé cette histoire pour éviter l’entreprise alors qu’il ne la trouvait plus attrayante. « Les demandes reconventionnelles de Musk, basées sur la distorsion et la tromperie pure et simple, ne changent rien », ont-ils écrit.
Pendant ce temps, leurs avocats envoient des citations à comparaître depuis des semaines exigeant des documents ou des déclarations d’un certain nombre de personnes liées au rachat, à la direction des activités de Twitter et même à la société holding fondée par Musk.
L’accord de Musk avec Twitter comprenait une disposition selon laquelle la partie en infraction paierait, dans certaines circonstances, une indemnité de départ d’un milliard de dollars si l’accord échoue.
Pendant ce temps, les préparatifs du procès d’octobre devant un tribunal du Delaware, spécialisé dans les batailles commerciales complexes et à enjeux élevés, sont déjà en cours.
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