Paris gazé. Les habitants ont été invités à rester chez eux.

Les autorités parisiennes ont pour la première fois fumigé des zones de la capitale française pour tuer les moustiques tigres porteurs de maladies. Les experts estiment que la raison de la propagation plus rapide de ces insectes est le changement climatique, écrit The Guardian.

Les routes ont été fermées hier matin dans le sud-est de Paris et les autorités ont exhorté les habitants à rester chez eux, les arbres, les pelouses et autres zones où se reproduisent les moustiques ayant été aspergés d’insecticide. De telles scènes se produisent régulièrement dans les villes tropicales, mais elles deviennent de plus en plus courantes en Europe, car le moustique tigre, qui peut transmettre les virus de la dengue, du chikungunya et du Zika, se propage depuis son Asie du Sud-Est natale vers l’Europe.

« Cela s’est produit pour la première fois à Paris, mais pas en France. Le sud du pays est aux prises avec le moustique tigre depuis plusieurs années », a déclaré l’adjoint à la maire de Paris. Anne Souyrisresponsable de la politique de santé.

L’agence régionale de santé de la capitale ARS Ile-de-France a déclaré que la zone de fumigation ciblée était de 150 mètres autour du domicile d’une personne du 13e arrondissement de la capitale qui a contracté la dengue lors d’un voyage afin de réduire le risque de transmission ultérieure. À savoir, si un moustique tigre pique une personne qui a apporté le virus de l’étranger, elle devient alors elle-même porteuse de la maladie.

Le moustique tigre se dirige rapidement vers le nord

Le moustique tigre est arrivé dans le sud de l’Europe au cours de la première décennie de ce siècle et a depuis lors progressé rapidement vers le nord, s’étant déjà installé en France, en Allemagne et en Suisse.

Les experts de la santé estiment que le moustique a réussi à « s’installer » si bien sur le continent en raison du changement climatique, car le temps plus chaud raccourcit la période d’incubation des œufs et les hivers ne sont plus assez froids pour tuer les parasites.

« Nous sommes convaincus qu’il s’agit d’un risque qui va devenir encore plus grand », a-t-elle déclaré en avril. Marie-Claire Patyresponsable de la surveillance des maladies infectieuses à la santé publique Santé Publique.

Frédéric Charron

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