Au second tour des élections présidentielles françaises demain, deux vieilles connaissances d’il y a cinq ans s’affronteront, l’actuel président de centre-droit Emmanuel Macron de Naprej, France et politicienne d’extrême droite Marine Le Pen de l’Assemblée nationale, il y a quatre ans du Front national.
Il y a quinze jours, Macron s’est qualifié pour le second tour des élections avec 27,8 % des voix et Le Pen avec 23,1 %. En troisième place se trouvait un gauchiste radical, tel que décrit par les médias français Jean-Luc Mélenchon, qui a remporté 22 pour cent. Avant le second tour, il n’a pas appelé ses électeurs à voter pour Macron, il leur a seulement suggéré de ne pas voter pour Le Pen. C’est pour ses votes que la bataille la plus acharnée aura lieu, et il n’est pas évident que certains électeurs de Mélenchon ne préféreraient pas voter pour Le Pen. Tous deux sont, par exemple, favorables à la sortie de la France de l’OTAN, tous deux cultivent également une dose considérable d’euroscepticisme, tous deux tendent vers une plus grande démocratie directe, et tous deux pointent du doigt la baisse du pouvoir d’achat des classes populaires françaises. Au premier tour des élections, un extrémiste de droite encore plus grand que Le Pen est Éric Zemmour a accepté 7,1 % des voix, et sur les huit candidats restants, personne n’a recueilli même cinq pour cent.
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