Politiquement correct et concessions aux militants de gauche ? Pas en France, du moins selon les nouveaux plans du gouvernement et du président Macron. Il y a deux semaines, le pays a commémoré un an après l’assassinat du professeur de lycée Samuel Paty, qui a parlé aux élèves en classe de la liberté d’expression et des caricatures du prophète Mahomet.
Alors que l’année dernière, tout le pays était complètement ébranlé par le meurtre brutal, cette année, il y avait d’autres sentiments autour de la piété : les caricatures étaient qualifiées de racistes et Paty n’aurait pas dû en parler du tout devant les étudiants. Peut-être était-il un peu seul.
C’est précisément à ces tendances idéologiques, dites de « woke » ou « cancel culture », que la France veut se confronter. C’est-à-dire le progressisme de gauche, qui se répand depuis les États-Unis et qui englobe thématiquement tout, du racisme et du sexisme à l’inégalité sociale, la critique blanche et les références à l’esclavage, aux demandes de reconnaissance d’identités diverses, pas seulement minoritaires.
Le gouvernement et le président ont précédemment annoncé qu’il n’y avait pas de place pour cette idéologie en France. Maintenant, elle a été immédiatement déclarée en guerre.
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