Téhéran a un point de vue similaire.
PARIS. Le haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a déclaré vendredi qu’une relance d’un accord avec l’Iran pour freiner son programme nucléaire était possible car il a déclaré que les négociations à Vienne progressaient dans une meilleure atmosphère.
L’agence AFP en a informé.
Téhéran le voit aussi positivement
« Nous sommes à la fin d’un long processus (…) il y a une meilleure ambiance depuis Noël. J’étais très pessimiste avant Noël. Mais aujourd’hui, je crois qu’un accord peut être trouvé », a déclaré Borrell après une réunion informelle des ministres des Affaires étrangères de l’UE. à Brest, France.
Selon Borrell, l’accord final pourrait être conclu dans les prochaines semaines.
« J’espère toujours qu’il sera possible de réviser cet accord (avec l’Iran) et de faire en sorte qu’il fonctionne comme avant le retrait des Etats-Unis », a ajouté le chef de la diplomatie européenne.
Selon le ministre iranien, les pourparlers sur le nucléaire se rapprochent d’un bon accord Lire
L’AFP a rappelé que Téhéran partage également cet avis. Un porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré plus tôt cette semaine que les efforts de « toutes les parties » pour relancer un accord nucléaire de 2015 avec les puissances mondiales avaient abouti à de « bons progrès » lors des pourparlers de Vienne.
Au contraire, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian est pessimiste sur la question, qui, avec Borrell, a réitéré son point de vue selon lequel les pourparlers progressent « trop lentement » pour aboutir à un résultat.
« Maintenant, nous devons clore l’affaire et prendre une décision. Soit les Iraniens veulent en finir – auquel cas nous avons l’impression que l’attitude des Américains sera flexible – soit (les Iraniens) ne veulent pas en finir, auquel cas nous serons confrontés à une grande crise », a déclaré Le Drian.
Accord de 2015
Les négociations pour sauver l’accord sur le nucléaire ont repris fin novembre après avoir été suspendues en juin dans le cadre de l’élection présidentielle iranienne et de l’échange ultérieur d’installations gouvernementales à Téhéran, où le président ultra-conservateur Ebrahim Raisi a pris le pouvoir.
L’accord de 2015 – conclu par l’Iran avec la Grande-Bretagne, la Chine, la France, l’Allemagne, la Russie et les États-Unis – offrait à Téhéran un allégement des sanctions en échange d’une réduction de son programme nucléaire pour s’assurer que l’Iran ne développe pas d’armes nucléaires.
Le président américain de l’époque Donald Trump cependant, il s’est retiré de l’accord en 2018 et a de nouveau imposé de sévères sanctions à Téhéran. En réponse, l’Iran a commencé à renoncer à ses obligations en vertu de l’accord.
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