La Turquie a arrêté le journaliste de télévision bien connu Sedef Kabas pour des commentaires contre le président turc Recep Tayyip Erdogan, a confirmé son avocat. La police a arrêté la journaliste samedi à 2 heures du matin, quelques heures seulement après qu’elle a fait des déclarations sur Twitter, où elle compte 900 000 abonnés.
Après avoir comparu devant le tribunal, ils sont journaliste Sédef Kabas officiellement arrêté. Selon l’agence de presse française AFP, le crime d’insulte au président est passible d’un à quatre ans de prison en Turquie.
« Le soi-disant journaliste insulte clairement notre président dans une émission de télévision qui n’a d’autre but que de répandre la haine », a écrit le porte-parole d’Erdogan sur Twitter. Fahrettin Altun. « Je condamne fermement cette arrogance, cette immoralité. Ce n’est pas seulement immoral, c’est aussi irresponsable », a ajouté Altun.
Le syndicat des journalistes turcs a qualifié l’arrestation de Kabasova d' »atteinte grave à la liberté d’expression ».
Des groupes de défense des droits de l’homme accusent régulièrement la Turquie de porter atteinte à la liberté des médias en arrêtant des journalistes et en fermant des médias critiques, en particulier après le coup d’État manqué de juillet 2016. Journalistes sans frontières a classé la Turquie 153e sur 180 dans son indice de liberté des médias 2021.
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