Né à Paris en 1820 Gaspard Félix Tournachon (1820‒1910) était connu comme ses 20 ans Nager. Étudiant en médecine, journaliste, écrivain, dessinateur et aventurier de gauche, lui et son frère sont devenus photographes par accident. En 1856, il ouvre son premier studio photographique et dépeint un certain nombre de personnalités éminentes qui dépeint une époque de changement politique et social et la montée du modernisme dans la capitale française.
Les stars de l’élite culturelle
De nombreux représentants éminents de la culture européenne se sont alignés devant son objectif, parmi ses portraits on retrouve des écrivains Victor Hugo, George Sand, Charles Baudelaire, Émile Zolaj, Julesa Verna dans Ivan Sergueïevitch Tourguenievet compositeurs Giuseppe Verdi, Gioachina Rossinija dans Hectorja Berlioza et des peintres comme Eugène Delacroix, Gustave Courbet dans Édouard Manet. Les portraits de Nadar présentent à un si large public les images de ces grands noms, que nous connaissons par ailleurs depuis leur création, ont-ils écrit à la National Gallery.
Images réalisées selon les procédures utilisées par le maître lui-même
L’exposition présente des images réalisées à partir de plaques photographiques au collodion et utilisant les mêmes procédés et matériaux albuminés authentiques que Nadar.
Après deux découvertes majeures dans l’histoire de la photographie – l’invention du daguerréotype (Louis Daguerre) dans talbotipije (William Henry Fox Talbot) – sont en 1851 un sculpteur anglais Frédérick Scott Archer et un photographe français Gustave Le Gray pour ainsi dire, inventant en même temps une nouvelle méthode de révélation au collodion humide. Cette méthode, qui accélérait vingt fois le processus de prise de photographies, était également utilisée par Nadar.
C’est un procédé basé sur l’addition chimique d’une solution d’iodure de potassium ou de bromure de potassium au collodion, qui est appliqué sur une plaque de verre. Ensuite, dans l’obscurité, la plaque de verre est immergée dans du nitrate d’argent pour former de l’iodure d’argent ou du bromure d’argent, et ainsi la plaque devient sensible à la lumière. Même la plaque humide est insérée dans l’appareil photo et exposée à la lumière. Une image latente est créée que l’œil humain n’a pas encore vue et qui se développe ensuite.
De Paris via Novi Sad à Ljubljana
L’installation du Chef-d’œuvre du portrait a été préparée au Musée du Jeu de Paume à Paris en collaboration avec la médiathèque du ministère français de la Culture, et la présentation à Ljubljana a été soutenue par l’Institut français de Slovénie. L’une des étapes de l’exposition itinérante était la galerie Matica Srpska à Novi Sad en 2019, où le matériel de base a été amélioré avec des accents pleins d’esprit pour les visiteurs de différents groupes d’âge. L’installation de Novi Sad est désormais adaptée à l’espace d’exposition de la National Gallery, et le catalogue de Ljubljana s’est enrichi de textes Dubravka Lazic dans Jelena Ognjanovic.
L’exposition Portrait Masterpieces est présentée à la National Gallery jusqu’au 16 janvier 2022.
« Aficionado du bacon. Troublemaker. Créateur professionnel. Praticien d’Internet. Musicaholic. Écrivain total. Passionné de bière. Ninja de la culture pop. »