Les forces de sécurité françaises surveillent cinq Afghans qui ont été évacués par la France sur des vols de rapatriement et de sauvetage depuis Kaboul.
Ils sont soupçonnés de liens avec la mouvance islamiste radicale des talibans, écrit le quotidien Le Figaro. Selon le quotidien, l’un des hommes surveillés a reconnu son appartenance au mouvement, qui a pris le pouvoir en Afghanistan ces dernières semaines après le départ des troupes alliées.
Jusqu’à présent, la France a retiré plus d’un millier d’associés locaux et des dizaines de ses propres diplomates d’Afghanistan, et elle mettra fin à l’exploitation du pont aérien jeudi soir au plus tôt.
L’un des Afghans avoue appartenir aux talibans et qu’à Kaboul, la capitale, il commandait l’une des barricades de la ville, un fusil à la main. Dans le même temps, il a pourtant « contribué de manière significative à l’évacuation de l’ambassade de France » à Kaboul, a indiqué à l’AFP le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.
« En raison de l’extrême complexité de l’enquête de sécurité des personnes retenues pour le rapatriement, elles ont été autorisées (par les autorités françaises) à embarquer cette personne et sa famille », dit Darmanin. Selon l’AFP, il s’agit d’un homme nommé Nangialay S. et originaire de la province afghane de Logar.
Le mouvement de cinq hommes est surveillé par une police française dans le cadre d’une mesure spéciale. Les hommes sont obligés de rester uniquement dans la zone prescrite et de rester en quarantaine. L’un d’eux a violé cette condition et a été placé en garde à vue dans le centre de Paris lundi soir, écrit BFM TV. Il encourt jusqu’à trois ans de prison et 45 000 euros d’amende.
« La sécurité de la France passera toujours en premier », Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a déclaré ce matin à BFM TV.
« Ce sont eux qui ont protégé la sécurité des Français en Afghanistan. La France jouera son rôle dans l’accueil des réfugiés afghans. C’est notre honneur et notre devoir envers ceux qui nous ont protégés, ont protégé nos concitoyens, ont travaillé pour la France et maintenant ils peuvent faire face à la mort à cause de cela. , « a ajouté le porte-parole.
Depuis le début de l’évacuation de Kaboul le 15 août, la France a évacué près de 100 citoyens français, 40 ressortissants de pays tiers et plus d’un millier d’Afghans travaillant pour des associations françaises à but non lucratif ou militant pour le développement, selon le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian. . société civile.
Le premier vol d’évacuation français a transporté 41 personnes depuis Kaboul le 17 août, majoritairement français. Les sixième et septième vols d’évacuation ont atterri à Paris ce week-end, avec 250 personnes chacun, a indiqué l’AFP.
Si les États-Unis respectent le délai de retrait de toutes leurs troupes d’ici le 31 août, la France fermera le pont aérien jeudi soir. « Il nous reste trois jours » a déclaré aujourd’hui le chef de cabinet du ministre des Affaires étrangères Nicolas Roche.
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