Les allégations ont été faites à la commission par des personnes nées entre 1933 et 2006, qui ont souligné des décennies de souffrance mentale secrète. « Cette souffrance est associée à des sentiments de honte, de peur, de culpabilité et d’isolement des autres. Elles (les victimes d’abus) ont dû vivre avec de tels sentiments », La Commission indépendante portugaise pour l’enquête sur la maltraitance des enfants par l’Église a déclaré dans un communiqué.
Il y a deux ans, les responsables de l’église portugaise ont déclaré n’avoir enquêté que sur une dizaine d’allégations d’abus sexuels par des prêtres portugais depuis 2001. Cependant, ils ont rejeté plus de la moitié de ces affaires faute de preuves de poursuites.
La nouvelle commission laïque de six membres, composée de psychiatres, d’un ancien juge de la Cour suprême et également d’un travailleur social, promet l’anonymat à quiconque s’adresse à elle. Elle a officiellement démarré ses activités le 1er janvier.
La Commission a déclaré que son rôle était d’enquêter sur les abus sexuels d’enfants, mais pas d’ouvrir une enquête officielle. Il soumettra son rapport de son enquête plus tard cette année à la Conférence des évêques du Portugal.
De nombreuses allégations, selon la commission, suggèrent que d’autres enfants pourraient avoir été victimes du même agresseur. La commission a reçu des déclarations de témoins principalement via Internet. Les victimes de tels actes peuvent remplir un formulaire sur son site Internet, passer un appel téléphonique ou avoir un entretien personnel, a indiqué l’AFP.
Les allégations proviennent jusqu’à présent de tout le pays, mais aussi de Portugais vivant actuellement aux États-Unis, au Canada, au Royaume-Uni, en France, au Luxembourg et en Suisse, qui comptent d’importantes communautés d’immigrants portugais, a ajouté la commission.
Étant donné que la Commission a jusqu’à présent reçu la plupart des communications en ligne, elle intensifie désormais ses efforts pour atteindre les habitants des régions moins développées du pays qui ne sont peut-être pas habitués à utiliser la technologie moderne. Dans le même temps, la Commission cherche à obtenir, entre autres, des organismes de bienfaisance, des associations civiques et des conseils paroissiaux.
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