En France, l’ancien ministre qui employait une adjointe « fantôme », sa femme et sa fille sont jugés



Michel Mercier risque jusqu’à dix ans de prison. Photo : EPA

Mercier aurait employé sa femme comme assistante au sénat pendant quatre ans, puis l’une de ses filles, qui vivait à Londres à l’époque.

L’affaire a été révélée par le journal satirique Le Canard Enchaîné en août 2017, six mois après le premier ministre de l’époque François Fillon a abandonné la course présidentielle lorsqu’il est apparu qu’il payait sa femme pour un poste inexistant. En 2020, le tribunal a jugé que les Fillon étaient coupables de détournement de fonds publics.

Mercier’s sa femme Joëlle aurait touché 84 525 euros entre 2005 et 2009, tandis que la fille de l’ancien ministre, Delphine, historienne de l’art, aurait touché 2 000 euros par mois, pour un total de plus de 37 100 euros. Un supplément d’au moins 30 000 euros serait fictif Devillers.

Mercier, 75 ans, qui a été ministre de l’aménagement rural et régional de 2009 à 2010 et ministre de la justice de 2010 à 2012 sous le président français de droite Nicolas Sarkozy, nie que les emplois étaient fictifs. Son avocat André Soulier Supposé Mercier défendu avec l’argument qu’il est Joëlle Mercier tenait le journal de son mari, tandis que sa fille de Londres le conseillait sur la politique et la culture.

La fille a « perdu » l’ordinateur et la documentation

Les enquêteurs n’ont trouvé aucune preuve que l’un des trois ait réellement effectué des travaux sur l’un des Mercier’s des ordinateurs. Mercier affirme qu’il n’a tout simplement pas donné d’instructions après ordinateur, mais verbalement, il signale Gardien. Sa fille a admis à la police qu’elle avait utilisé l’ordinateur, mais qu’il était avec tous les documents clés « perdu lors d’un déménagement ».

« Il n’y a eu aucun échange de courriels à caractère professionnel entre Michel, sa femme et sa fille, ni aucune autre indication qu’ils étaient en relation d’affaires », a-t-il ajouté. indique le rapport de police.

L’ancien ministre est également jugé dans une affaire distincte de détournement présumé de l’argent des contribuables, alors qu’il était président du conseil général du département de Rona entre 1990 et 2013, et que son épouse aurait organisé une série d’événements sociaux privés avec des fonds publics. Soulier c’est pour le journal Libération a commenté que : « Si l’argent a été obtenu de manière illégale et non conventionnelle, mon client doit le rendre. Pourquoi en faire un cirque public ? Est-ce que cela aide la république ? »

Le procès devrait durer huit jours. Mercierle père de cinq enfants, si le tribunal décide qu’il est coupable, menace à une peine de dix ans de prison. Sa femme et sa fille sont accusées de recel de fonds volés et de complicité de détournement de fonds publics.

Frédéric Charron

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