L’agence de presse française AFP a appris que l’homme avait commencé l’attaque avec une arme « plusieurs fois utilisée ». Ils ont également trouvé une boîte contenant au moins 25 balles et « deux ou trois » chargeurs pleins sur lui.

Des émeutes ont éclaté peu après l’attaque. Des vidéos circulant en ligne montrent des gens mettant le feu au milieu des rues, brisant les vitres des voitures et affrontant la police. Elle a utilisé des gaz lacrymogènes lorsque des manifestants ont tenté de franchir le cordon de sécurité, rapporte la BBC britannique.

De nouvelles émeutes ont alors éclaté aujourd’hui lorsque des centaines de Kurdes se sont rassemblés sur la place de la République pour rendre hommage aux trois victimes.

L’agresseur, un conducteur de train à la retraite, est toujours interrogé par la police. Il est soupçonné de meurtre et de tentative de meurtre, et un acte d’accusation supplémentaire l’attend pour avoir agi avec un mobile raciste.

De plus, il a violé les règles concernant l’utilisation des armes à plusieurs reprises dans le passé. Il s’est avéré qu’il avait été libéré quelques jours seulement avant l’attaque de vendredi après avoir payé une caution, selon la BBC.

La fusillade dans le centre de Paris s’est produite vendredi vers midi. La police a rapidement arrêté le tireur de 69 ans et a annoncé que le danger était passé. Le mobile de l’attaque reste officiellement inconnu pour l’instant. Selon le parquet, l’agresseur a un passé mouvementé de violences racistes.

L’attaque, qui a été condamnée par de nombreux hommes politiques français et étrangers, a semé le chaos puisque Paris a été la cible de plusieurs attentats islamistes depuis 2015, ainsi que le théâtre de fusillades occasionnelles entre gangs. À la lumière de l’attaque, les autorités ont ordonné le renforcement des mesures de sécurité dans les lieux de rassemblement kurdes en France et dans les représentations diplomatiques turques.