La science-fiction se mêle à l’inquiétude pour la planète Terre

Cette année, le festival du film de science-fiction Trieste Science+Fiction s’est déroulé dans les salles Miela et Rossetti, marqué par un nombre encore plus grand de premières nationales et internationales, et a atteint son apogée dimanche soir à Rossetti avec la cérémonie de remise des prix – cette année, les films primés visaient également avant tout à alerter sur les risques environnementaux auxquels notre planète est confrontée – et la projection du film de clôture.

« Je ne pourrais pas être plus excité pour ma première année en tant que directeur artistique du festival. L’événement de Trieste a pu s’imposer comme un festival d’esprit international », a déclaré Alan Jones, qui a également annoncé que 2023 sera spécial, car ils se préparent déjà à célébrer le 60e anniversaire de la première édition du Trieste Science Fiction Festival.

Le lauréat du prix astéroïde du meilleur long métrage, destiné aux réalisateurs non confirmés, est l’Américain Franklin Ritch avec son œuvre Artifice Girl. Le jury dirigé par Neil Marshall (récipiendaire du Lifetime Achievement Award de cette année) a choisi ce film car il traite de l’intelligence artificielle de manière intelligente et montre l’utilisation positive de la technologie dans un avenir plein de doutes sur la race humaine. Le film Le Visiteur du Futur du Français François Descraques a reçu une mention spéciale du jury, un récit sur l’année 2555, lorsque les quelques survivants vivront sous terre après une catastrophe écologique.

Le prix Méliès d’argent du meilleur long métrage fantastique de production européenne a été décerné au jeune réalisateur Andrew Legge pour son film Lola (Royaume-Uni, Irlande), qui se déroule dans le passé (en 1940) et met en lumière l’importance de la musique surtout dans les moments difficiles. Le film Vesper, une production lituanienne-franco-belge des réalisateurs Kristina Buožytė et Bruno Samper, a reçu une mention spéciale dans ce groupe, qui traite également de la lutte pour la survie face à l’effondrement de l’écosystème terrestre.

L’honneur de la dernière projection du festival dimanche est revenu à la comédie surréaliste franco-belge de Quentin Dupieux Incroyable mais vrai. De manière ludique et originale, il met en scène la douloureuse recherche de l’éternelle jeunesse – pour les femmes comme pour les hommes.

Le 22e Festival de Trieste se poursuit en ligne pendant une semaine entière. Jusqu’à dimanche, sur la plateforme SciFiClub.it (avec abonnement MyMovies ONE), il sera possible de regarder des films de festivals, des courts métrages ainsi que des œuvres de festivals précédents.

Plus dans Primorske dnevnik de demain (mardi).

Désirée Perrault

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