Les salaires sont plus chargés qu’en Slovénie dans seulement neuf autres pays

L’année dernière, l’impôt sur les salaires dans les États membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) était de 36 % en moyenne. Le plus élevé, 54 pour cent, se trouve en Belgique, tandis que le plus bas, 70 pour cent, se trouve au Chili. La Slovénie se classe au dixième rang sur 35 pays. L’économiste Anže Burger prévient que ces données sont trompeuses.

La part des impôts et des cotisations dans le salaire d’une personne sans enfants était de 42,7 pour cent en Slovénie l’année dernière.

Outre la Belgique déjà mentionnée, la taxe était également plus élevée dans :

  • Allemagne (49,4 pour cent),
  • en Hongrie (48,2 pour cent),
  • France (48,1 pour cent),
  • Italie (47,8 pour cent),
  • Autriche (47,1 pour cent),
  • en Finlande (43,8 pour cent),
  • en République tchèque (43 pour cent) et
  • Suède (42,8%).

Les plus proches de la moyenne de l’OCDE étaient les Norvégiens avec 36,2 % et les Polonais avec 35,8 % d’impôt sur le salaire individuel.

Moins de 25% des salaires étaient grevés au Chili en plus de :

  • Corée du Sud (22,2 pour cent),
  • Israël (22,1 pour cent),
  • Suisse (21,8 pour cent),
  • Mexique (20,1 pour cent) et
  • en Nouvelle-Zélande (17,9 pour cent).

Voir des données plus détaillées sur la fiscalité des salaires dans l’OCDE :








« Dans notre pays, nous permettons à quelqu’un avec un salaire dix fois plus élevé de payer des cotisations dix fois plus élevées, alors qu’il ne bénéficie pas de soins de santé dix fois plus élevés, ni d’une pension limitée à la hausse. »
Photo : STA,

Anže Burger : L’analyse de l’OCDE est trompeuse

« C’est trompeur. Il s’agit de données sur le salaire moyen de tous les travailleurs. Dans notre pays, la pression fiscale n’est pas un problème pour les salaires inférieurs des employés, mais le pays ne progressera pas grâce aux travailleurs derrière les chaînes de montage, mais se développera exclusivement. à cause de l’innovation, de l’entrepreneuriat, des travailleurs qui doivent être payés en conséquence. Mais là, nous sommes extrêmement mauvais.

Les travailleurs rémunérés au-dessus de la moyenne, même ceux qui touchent le double du salaire moyen, sont confrontés à une charge fiscale indûment plus élevée. La deuxième raison est que dans la plupart des pays, les cotisations sociales sont également plafonnées, alors qu’ici, nous permettons à quelqu’un avec un salaire dix fois supérieur de payer dix fois les cotisations, même s’il ne bénéficie pas de soins de santé dix fois meilleurs, ni d’une pension qui est coiffé au sommet. Il est nécessaire de comparer les groupes de revenus importants pour le développement de la société et de l’économie. Ici, nous sommes parmi les trois pays les plus taxés et totalement non compétitifs », a commenté l’économiste à propos de l’analyse de l’OCDE. Anzé Burger.

Les charges sociales sont en baisse pour la troisième année en moyenne

Les charges sociales dans les pays de l’OCDE ont diminué l’année dernière pour la troisième année consécutive, principalement grâce aux réformes menées dans certains pays. L’année dernière, la législation a réduit les salaires en Belgique (de 1,32 points de pourcentage) et en Autriche (de 2,47 points de pourcentage).

En revanche, certains pays imposent une pression supplémentaire sur les salaires, notamment la Grèce, de plus d’un point de pourcentage.

Dans le rapport, l’OCDE note que les impôts sur les salaires des salariés avec enfants sont inférieurs aux impôts sur les salaires des personnes sans enfants. Les seules exceptions sont le Chili et le Mexique, où il n’y a aucune différence à cet égard.

Stéphanie Charbonneau

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