Pas encore de telle ascension, prêt pour une nouvelle offensive

Après la troisième et peut-être la quatrième chance pour les sprinteurs dimanche, nouvelle bataille pour le maillot jaune sur le volcan oublié du Puy de Dôme

Mark Cavendish regardait autour de lui, impuissant, alors que le roi du sprint de cette année, Jasper Philipsen, passait à toute allure.

Épique

Jasper Philipsen devient un cauchemar pour tous les sprinteurs du 110e Tour de France. Dans la sixième étape, le Belge espérait déjà remporter sa troisième victoire. Il a profité de chaque opportunité qui se présentait à lui. C’est à Bordeaux À Mark Cavendish, qui célébrait dans cette ville il y a déjà 13 ans, l’a empêché de participer à une 35ème célébration record sur le Tour. Sam n’a que cinq ans, mais c’est son heure. « J’étais en bonne position, sur la bonne moto, j’ai commencé un peu plus tôt que je ne l’aurais souhaité, mais toujours quelque part comme 2010. Nous allons encore essayer, mais je suis très déçu », a déclaré le Britannique de 38 ans.

Un Tour de rêve pour un Belge

« J’aimerais aussi voir Marko gagner, tout le monde le ferait. Il est fort, alors il va réessayer », le Belge de 25 ans lui offre le succès. Mais sur la route, il est inflexible : « Je ne peux pas croire que j’ai déjà gagné trois fois. Si vous aviez dit cela il y a une semaine, j’aurais dit que vous êtes fou. C’est un Tour de rêve pour nous. Nous espérons ajouter une autre victoire. » Philipsen a loué le travail de son Alpecin-Deceuninck. « La victoire est un exploit d’équipe, je n’aurais certainement pas atteint le troisième rang tout seul. Nous avons été excellents dans les trois derniers kilomètres, je n’ai pas gaspillé d’énergie jusqu’au sprint. » Il est également solidement en possession du maillot vert, avec près de deux fois plus de points que le Français Bryan Coquard, deuxième. « L’objectif est d’aller jusqu’à Paris. Mais une semaine seulement s’est écoulée, la course sera encore longue. Maintenant, je vais juste profiter du moment. »

Peut-être que ce sera encore plus le jour venu, même la huitième étape Libourne-Limoges de 200 kilomètres est du goût des sprinteurs. Ainsi que les fugitifs. Le dernier tiers est assez varié, il y a plusieurs ascensions plus courtes, seules deux d’entre elles sont catégorisées, et celle du quatrième niveau le plus bas. Peut-être de quoi perturber les plans des maîtres des conclusions rapides.

Une toute autre histoire nous attend dimanche, lorsque les cyclistes se dirigeront vers le volcan oublié du Puy de Dôme après une journée pas trop exigeante vers la ligne d’arrivée. La troisième des six ascensions de la catégorie extra sans numéro spécial de cette année, 13,3 km avec une pente de 7,7 pour cent, cache une histoire extrêmement intéressante. Il n’est plus sur la boucle depuis trente-cinq ans, le rôle de sommet du Massif Central, habituellement prévu juste avant d’arriver à Paris, a été repris par les cols alpins et pyrénéens, mais quelques moments inoubliables sont toujours en vie dessus.

Le premier objectif du réalisateur : ressusciter la légende

Le légendaire Fausto Coppi s’est frayé un chemin vers une victoire convaincante lors de sa première visite là-bas en 1952. Sept ans plus tard, Federico Bahamontes a rattrapé la quasi-totalité des six minutes de retard dans le contre-la-montre et a tourné la course en sa faveur. En 1964, deux jours avant la fin de la course, Raymond Poulidor et Jacques Anquetil se battent derrière l’Espagnol, et ce dernier remporte sa cinquième et dernière victoire au classement général malgré son échec dans le dernier kilomètre. La pente de 1 415 mètres d’altitude a également joué un rôle important en 1975, lorsqu’Eddy Merckx était en route vers un record de sixième place, mais un spectateur l’a frappé aux reins près de la ligne d’arrivée, ce qui aurait contribué à ce qu’il porte le maillot jaune pour la dernière fois sur le Tour un jour plus tard. En 1986, l’Américain Greg Lemond confirme sa domination, et lors de sa dernière visite à la caravane deux ans plus tard, l’Espagnol Pedro Delgado.

« Lorsque j’ai commencé à travailler pour ASO (l’organisateur du Tour, op. p.) en 2004, un de mes premiers objectifs était le Puy de Dôme. Pour moi, c’est l’un des symboles les plus forts de la légende qui entoure le Tour de Dôme. France, » dit le directeur du spectacle Christian Prudhomme. Le chemin était long, rendu encore plus difficile lorsque, il y a onze ans, on y a construit une voie ferrée et rétréci la route, qui n’est ouverte au public et aux cyclistes qu’une fois par an, sinon uniquement pour alimenter l’observatoire. Les quatre derniers kilomètres sont les plus brutaux, lorsque la pente ne descend pas en dessous de 11 pour cent. « C’est extrêmement raide, je n’ai jamais fait une telle montée auparavant. Il n’y a pas de cassure du tout ni de virage, il faut appuyer plus longtemps sur les pédales », jdit-il après l’avoir regardé Jonas Vingegaard. « Je pense que le rythme sera extrêmement dur car il n’y a pas de montée avant. Nous sommes dans une excellente position et prêts à attaquer. » mais il a annoncé le nouveau chapitre passionnant de l’une des performances les plus intéressantes du Tour dès la première partie Tadej Pogacar.

Résultats de la 7ème étapeMont-de-Marsan-Bordeaux, 169,9 km : 1. Jasper Philipsen (Belgique/Alpecin-Deceuninck) 3:46:28 (vitesse moyenne 45 km/h), 2. Mark Cavendish (Grande-Bretagne/Astana), 3 Biniam Girmay (Eritreja/Intermarche-Circus-Wanty) … 25. Tadej Pogačar (UAE Emirates), 39. Luka Mezgec (Jayco-Alula) tous en même temps, 100. Matej Mohorič (tous Slovénie/Bahreïn Victorious) +0 : 57 ; l’ordre: 1. Jonas Vingegaard (Danemark/Jumbo-Visma) 29,57:12, 2. Pogačar +0:25, 3. Jai Hindley (Australie/Bora-Hansgrohe) 1:34, 96. Mohorič 1,13:10, 137. Mezgec 1,28 :34.

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Désirée Perrault

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