Rapport: Une série de facteurs ont causé l’accident de train en Grèce

Une série de facteurs dans le système ferroviaire ont provoqué l’accident de train de Larisa fin février, dans lequel 57 personnes sont mortes, selon un rapport d’experts du gouvernement grec publié jeudi. Dans le rapport, les problèmes des chemins de fer grecs ont été décrits comme chroniques et l’enquête aurait révélé « des problèmes systémiques et des perturbations » dans leur fonctionnement.

Le tragique accident de train qui a déclenché des manifestations et des grèves de masse en Grèce s’est produit peu avant minuit le 28 février sur la ligne Athènes-Thessalonique près de la gare de Larisa. Un train de voyageurs est entré en collision frontale avec un train de marchandises après que le chef de gare l’ait dirigé sur la mauvaise voie. Dans le même temps, les systèmes électroniques de contrôle et de sécurité ne fonctionnaient pas, de sorte que même la technologie ne pouvait empêcher les erreurs humaines.

L’enquête révélerait des problèmes et des dysfonctionnements du système

« L’accident a été le résultat de plusieurs facteurs liés au niveau des opérations, des ressources humaines et des équipements technologiques ainsi qu’au niveau de gestion », indique le rapport d’un comité d’experts nommés par le gouvernement du Premier ministre. Kyriakos Mitotakis. Dans ce document, les problèmes des chemins de fer grecs étaient décrits comme chroniques et l’enquête aurait révélé « des problèmes systémiques et des dysfonctionnements ».

« Il n’y a pas quelques cas où il y a eu des retards dans la mise en œuvre en raison d’une mauvaise planification et d’erreurs du client dans la préparation de la documentation du projet et de l’appel d’offres », ont écrit les experts, rapporte l’agence de presse française. AFP.

Le chef de gare, qui était de service à la gare de Larisa au moment de l’accident, a reconnu une responsabilité partielle. Il est accusé de nombreux crimes, notamment d’atteinte à la sécurité routière et d’homicide involontaire. Dans le cadre de l’accident, les autorités grecques ont interrogé et accusé plusieurs autres cheminots de divers crimes.

La collision aurait pu être évitée

Selon les conclusions du rapport, le superviseur n’aurait pas du tout dû occuper ce poste. Sa mutation à ce poste devrait être refusée car il ne possédait pas les qualifications nécessaires. Dans le même temps, les auteurs du rapport soulignent que la collision aurait pu être évitée si la signalisation sur la voie et le système de contrôle avaient fonctionné correctement, précise-t-il. AFP.

« Les problèmes des chemins de fer grecs sont chroniques et sont largement liés au fait qu’en raison du développement des axes routiers et d’autres formes de transport, comme l’aviation, les citoyens choisissent progressivement des moyens de transport alternatifs », indique le rapport, qui a déjà été soumis au grec au bureau du procureur.

Mitsotakis, dont le gouvernement a fait l’objet de nombreuses critiques et appels à la démission après la catastrophe ferroviaire, a annoncé fin mars que des élections auraient lieu dans le pays le 21 mai, même si le mandat de quatre ans de son gouvernement se termine en juillet.

Désirée Perrault

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