(REVUE DU ROMAN) Pourquoi est-il si agréable de lire sur les perversions étrangères

Octave Mirbeau (1848-1917) était un écrivain français prolifique qui, en raison de ses opinions politiques et esthétiques progressistes, reçut de nombreuses distinctions au cours de sa vie, ainsi que des critiques impitoyables.

Maison d’édition Cankar

Aujourd’hui, pour un écrivain issu d’une famille bourgeoise aisée, placer une femme de chambre au centre de son journal intime – s’appropriant ainsi, même dans la fiction, une position aussi complètement différente de celle qu’il connaît lui-même – serait soyez très courageux et aussi très fou. Les critiques le déchireraient sûrement. Peut-être, malheureusement, se pendrait-elle sur ce point. Cependant, il est vrai que toute littérature doit être lue dans le contexte de l’époque de sa création. Eh bien, il serait difficile de nier qu’en 1900, lorsque fut publié le Journal d’une servante, les temps étaient différents en France – également en termes de relations de genre et de classes. Mais cela ne veut pas dire que l’écrivain Octav Mirbeau ait été épargné dans le paysage social de cette époque ! Les critiques, bien entendu, provenaient de différents motifs et surtout du ressentiment de ceux qui se retrouvaient dans des portraits peu flatteurs de la haute société.

– Quel est l’attrait de la jeune servante Célestine et pourquoi les perversions de la société bourgeoise sont-elles au premier plan dans le roman ?

– La bourgeoisie de l’époque a-t-elle vraiment nourri équitablement Mirbeau ?

Désirée Perrault

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