Les représentations collectives ne sont pas sans importance, il est donc essentiel que seuls les clichés sur les environnements individuels ne soient pas perpétués. La France – en tant que patrie de Louis Pasteur et avec tout l’arsenal nucléaire dont elle dispose – a toujours été une société de science curieuse et de technologie de pointe, concentrée depuis une décennie dans le « cluster » Paris-Saclay en région parisienne.
L’idée d’un quartier de recherche-innovation, qui est toujours un développement urbain et est aussi un phénomène sociologiquement intéressant, a été conçue pour la première fois par le président Nicolas Sarkozy dans le projet du Grand Paris, et le dirigeant actuel, Emmanuel Macron, est également un grand adepte de la dynamique, qu’il s’agisse de science et technologie ou de l’actualité animée dans le domaine des start-up. L’humanité est confrontée à d’innombrables défis sérieux, en particulier ceux liés à la santé, à l’écologie, à la mobilité, à l’énergie, à la sécurité, etc. C’est pourquoi il est important que les communautés académique, de recherche, entrepreneuriale et industrielle se serrent les coudes et s’entraident plus que jamais.
Comme les progrès appellent une coopération, tant dans l’accélérateur synchrotron Soleil là-bas que dans le Centre de recherche sur les énergies nucléaires et alternatives (CEA), ils disent être en contact avec des chercheurs slovènes, par exemple de l’Institut Jožef Stefan. La population étudiante est également diversifiée au niveau national, jusqu’à 42% de tous les doctorants de l’Université Paris-Saclay et de l’institut polytechnique local sont étrangers, et 38% au niveau master.