La Cour suprême française a piqué les musulmans avec la règle du football

La Cour administrative suprême de France (Conseil d’État) a confirmé aujourd’hui l’interdiction faite aux joueuses de football de porter le foulard islamique, après que la question a été abordée par des politiciens qui ont fait valoir qu’elle menaçait la laïcité, c’est-à-dire la séparation de l’État et de la foi dans la vie publique , a rapporté l’agence de presse française AFP.

« Les fédérations sportives, dont la mission est d’assurer le bon fonctionnement des services publics, peuvent introduire une exigence de neutralité pour leurs joueurs dans les compétitions et les événements sportifs afin d’assurer le bon déroulement des matches et d’éventuels heurts ou affrontements », ont-ils écrit dans un communiqué. rendu par la Cour administrative de cassation.

Selon ce tribunal, la règle de la Fédération française de football (FFF), qui interdit tout signe ou vêtement montrant clairement l’appartenance politique, philosophique, religieuse ou syndicale pendant le match, est appropriée et proportionnée, selon l’AFP.

Sujet sensible

Un groupe de footballeuses musulmanes, qui a pris le nom de Les Hijabeuses et défend les droits des femmes musulmanes à porter le hijab en jouant au football, a intenté une action en justice contre la réglementation de la FFF française. La laïcité est un sujet sensible en France, présenté par les militants comme un moyen d’assurer la neutralité religieuse du pays, et par les détracteurs comme un outil contre les minorités ethniques et religieuses, notamment les musulmans.

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Bénédict Lémieux

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