La politique internationale, avec Macron aux commandes sur la question du Moyen-Orient, continue d’« inventer l’eau chaude »

Ça dit: FR

A l’ouverture aujourd’hui à Paris d’une conférence sur l’aide humanitaire à la population de Gaza, le président français Emmanuel Macron a appelé à des efforts pour mettre fin au conflit entre Israël et le mouvement extrémiste palestinien Hamas. Il a également annoncé que la France augmenterait cette année l’aide humanitaire à la population de Gaza à cent millions d’euros, selon les médias.

Le Premier ministre slovène participe également à la conférence Robert Colombequi s’est rendu à Paris avec une escorte Tina Gabermême si des sources affirment que son collègue français serait fortement allergique à la « première dame slovène ». Brigitte Macron. Comme l’a rapporté Požareport le mois dernier, cela s’est produit après que les services de renseignement français auraient fourni au couple présidentiel des informations sur le caractère et le travail de Tina Gaber à Monaco, où elle vivait avant la pandémie de covid19 et aurait été impliquée dans des transactions plutôt bizarres concernant les crypto-monnaies, sinon elle vivait déjà dans le luxe.

Rien de nouveau en Occident

Mais on ne peut pas se passer d’un « spectacle » et évidemment les conférences internationales, par lesquelles la politique internationale prouve qu’elle a une grande influence même lorsqu’elle n’en a pas, sont le terrain idéal pour le glamour des « premières dames », même celles qui ont une carrière derrière eux. starlettes. Le but de la conférence est censé être l’aide humanitaire aux civils de Gaza. Ou, plus précisément, améliorer la coordination de l’aide internationale à Gaza et collecter des fonds humanitaires supplémentaires pour la population touchée. Depuis le début de la conférence, l’hôte de la réunion, Macron, a appelé à « des efforts pour un cessez-le-feu » entre Israël et le Hamas à Gaza, où la crise humanitaire s’intensifie suite à l’offensive israélienne en réponse aux attaques du Hamas le 7 octobre. , et la région manque d’électricité, de carburant, d’eau et de fournitures médicales. accessoires.

« A court terme, nous devons travailler à la protection des civils. Pour cela, nous avons besoin d’une pause humanitaire très rapide et nous devons œuvrer pour un cessez-le-feu », Macron a déclaré aux participants à la conférence qu’ils attendaient également des engagements financiers supplémentaires pour soutenir la population de Gaza. Cette année, la France consacrera 80 millions d’euros supplémentaires à l’aide humanitaire à la population palestinienne, portant l’aide à cent millions d’euros, a annoncé le président français. « Depuis le 7 octobre, la France a annoncé 20 millions d’euros d’aide humanitaire supplémentaire et nous porterons cet effort à 100 millions d’euros en 2024 », a-t-il déclaré selon l’agence de presse française AFP.

Un jour avant le début de la conférence, une alliance de 13 grandes organisations humanitaires, dont Médecins sans frontières, Amnesty International et Oxfam, a appelé les dirigeants du monde à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour parvenir à un cessez-le-feu immédiat à Gaza.

Combien de temps encore l’opinion publique internationale sera-t-elle trompée quant à l’aide à Gaza ? (photo : Boštjan Podlogar / STA)

Ils ne veulent pas voir la vérité

En fait, de telles initiatives fonctionnent de manière très kitsch, car on parle en effet depuis très longtemps de l’aide humanitaire aux habitants de Gaza, mais le principal facteur de la crise humanitaire est sans aucun doute le Hamas, qui a un pouvoir absolu dans la région. . La bande de Gaza est littéralement sillonnée de tunnels souterrains dans lesquels le réseau du Hamas, qui bénéficie apparemment également d’un très fort soutien militaire de la part d’organisations terroristes et de régimes autoritaires apparentés, mène ses activités.

Après tout, la crise à Gaza ne dure pas seulement depuis un mois, mais depuis de nombreuses années. En 2014 déjà, le portail Siol.net avait publié un article sur la façon dont les Palestiniens avaient commencé à construire des tunnels souterrains dans le but de faire passer des armes de l’Égypte vers Gaza sans le regard des forces de défense israéliennes. Même alors, ces tunnels étaient la seule possibilité de survie, et pour toutes les importations de produits, le Hamas facturait aux habitants une taxe élevée. La route commerciale souterraine est devenue très difficile lorsque le nouveau régime égyptien a fermé les entrées de nombreux tunnels, déclenchant une nouvelle crise économique et humanitaire à Gaza. « La seule issue pour sortir de l’enfer : les forces du Hamas ont moins souvent utilisé les tranchées pour attaquer les postes frontières israéliens. Elles ont rempli le tunnel situé sous le passage avec des explosifs et ont ainsi fait exploser le poste frontière de bas en haut. » » écrivait à l’époque le portail Siol.net.

Les tunnels souterrains ont été la cible des forces israéliennes à plusieurs reprises, 200 d’entre eux ont été détruits rien qu’en 2009, mais les Palestiniens les ont rapidement reconstruits. L’ensemble du tunnel est assez difficile à détruire, car le simple fait de bombarder l’entrée à plusieurs mètres de profondeur ne détruit pas du tout la conduite souterraine elle-même. « Une destruction réussie de l’ensemble du tunnel avec ses bras doit donc être localisée et cartographiée avec précision, et elle ne peut être détectée qu’à l’aide d’appareils sonores, sismiques ou radar. » Le réseau de tunnels souterrains interconnectés est bien caché aux renseignements israéliens. Les entrées se font principalement aux étages inférieurs des maisons, mosquées, écoles et autres bâtiments publics, et de là il faut descendre de dix à 25 mètres de profondeur. Les tunnels susmentionnés ont également été utilisés par le Hamas pour des attaques terroristes contre les postes frontières israéliens.

La destruction des infrastructures souterraines du Hamas est également l’objectif principal de l’offensive de l’armée israélienne à Gaza. Selon le Times of Israel, quelque 130 tunnels ont été détruits dans la bande de Gaza depuis qu’Israël a lancé son opération terrestre le mois dernier pour démanteler les infrastructures terroristes du Hamas dans l’enclave palestinienne, a annoncé mercredi l’armée israélienne. Après 10 heures de combats, ils ont capturé un bastion du Hamas connu sous le nom d’avant-poste 17, dans l’ouest de Jabalia. Plus ICI.

Cependant, comme on sait que le Hamas tient en otage toute la population de Gaza (et ne lui permet donc pas de quitter la zone), il est difficile de s’attendre à autre chose qu’une crise humanitaire. De toute évidence, la politique internationale ne veut pas voir la vérité et continue d’investir des millions dans l’aide humanitaire, alors que la principale question est de savoir où l’argent circule. De plus en plus d’indices indiquent qu’avec l’argent occidental, le Hamas achète de plus en plus d’armes, alors que la population civile n’en possède aucune.

Bénédict Lémieux

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