Le désastre sécuritaire et géopolitique de la France au Sahel

Après avoir été président français Emmanuel Macron Après avoir annoncé dimanche que ses soldats quitteraient le Niger d’ici la fin de l’année, l’ambassadeur de France a également quitté le pays où la junte militaire a fomenté un coup d’État le 26 juillet. Sylvain Itté, à qui les putschistes avaient déjà ordonné en août de quitter le pays dans les 48 heures. Le Paris officiel a décidé d’une décision politique et pragmatique en matière de sécurité qui ne met pas seulement symboliquement fin à la politique néocoloniale de longue date de la France au Sahel.

Dans les premières semaines qui ont suivi le coup d’État, la France a pris une position ferme contre les putschistes nigériens, qui ont renversé un président démocratiquement élu en 2021. Mohamed Bazoum. Il est même apparu un temps que la France, qui dispose d’un contingent de 1 500 soldats au Niger, était prête à une intervention militaire contre la junte militaire et au retour de Bazoum au palais présidentiel. Surtout à l’époque où – en toute impuissance, comme il s’est avéré – l’Union des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) menaçait également les officiers rebelles nigériens d’une menace militaire. Mais rien ne s’est produit, comme on pouvait s’y attendre, et la crédibilité française (et pas seulement) dans la région a subi un nouveau coup dur. Quant au Sahel, l’une des régions les plus chaudes, les plus sèches et les plus instables du monde, ce dernier.

Bénédict Lémieux

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