Le train olympique pour Paris attend toujours sur le quai

Qualifications olympiques, de quoi aviez-vous besoin ? Ce fut une saison nationale de volley-ball de cinq (trop) longues mois, avec la Ligue des Nations et le Championnat d’Europe, et à la fin, il y a eu une lutte jusqu’à la dernière goutte de sang pour accéder aux Jeux olympiques dans la Ville Lumière. Les volleyeurs slovènes n’ont pas (encore) remporté de billet pour la fête sportive de quatre ans au tournoi du groupe B des qualifications olympiques à Tokyo, après une défaite fatale contre le Japon par 0:3 (-21, -22, -18 ), ils sont finalement dans une lutte « honorable » pour la troisième place à Tokyo contre la Serbie, concurrent direct pour les dernières places olympiques, 3:0 (22, 23, 21).

Le train pour le Paris olympique n’est pas encore parti, il attendra encore neuf mois sur le quai, la métropole française peut également être atteinte avec une place au tableau mondial de la fédération internationale, la Slovénie est actuellement septième. Tous les participants au tournoi olympique de volley, il reste cinq places, seront connus après le troisième tournoi de la Ligue des nations le 24 juin 2024. La clé régionale jouera aussi un rôle dans la résolution du casse-tête, Paris verra des équipes issus des continents qui n’ont pas encore de participant à l’OI (Afrique, Océanie), puis des élites par position dans le classement.

Sur les trois tournois en cours, la Pologne, y compris son sélectionneur, s’est déjà directement qualifiée pour l’OI Nikola Grbic jamais eu à sortir ses protégés de leur sommeil de jeu à Xian, en Chine, surprenant le Canada, les États-Unis, le Japon, la sensationnelle Allemagne et le Brésil. Il ne faut pas oublier que la France, hôte, jouera également à Paris. Le fait que certaines des superpuissances ont fini par se renforcer est attesté par le fait que les participants aux Jeux olympiques ne sont pas encore champions du monde, l’Italie, troisième au classement mondial, et l’Argentine, qui occupe la place devant la Slovénie, c’est-à-dire la sixième. Ainsi, la ligne sélectionnée slovène a quelques chances pour l’OI, mais il faudra conserver la position actuelle dans le classement, la position est juste à la frontière.

Peu de chutes

« En regardant l’ensemble des qualifications, ce n’est pas ce que nous voulions. Mais en fin de compte, le fait que nous ayons une autre chance de venir aux Jeux Olympiques de Paris est très important. Nous devons prendre la saison prochaine très au sérieux. Concernant  » Après les qualifications, je pense que nous avons très bien fait, à l’exception des deux matches difficiles contre les États-Unis et le Japon », a déclaré le contreur central après Tokyo Alen Pajenk.

« Nous sommes très heureux d’avoir battu la Serbie. Nous savons que nous pouvons mieux jouer, nous pourrions le faire cette fois aussi. Mais les concurrents n’étaient pas au même niveau que les Américains et les Japonais. Nous sommes également heureux car en remportant la bataille pour « Le billet pour Paris, nous nous sommes éloignés un peu des Serbes. L’été a été très chargé, nous avons été ensemble pendant cinq mois. Il y a eu très peu de moments où nous sommes vraiment tombés, nous sommes restés soudés mentalement du premier au dernier jour. Si on trace la ligne tout au long de l’été, on peut être très satisfaits », a ajouté l’agent libre Jani Kovačič.

Destinataire Klemen Cebulj de son côté, il a conclu : « Nous pouvons être très satisfaits au final, même si malheureusement nous ne nous sommes pas qualifiés pour les Jeux Olympiques. Nous avons une médaille du Championnat d’Europe et nous devons en être très fiers. Nous avons encore une chance de participer à l’OI, la Ligue des Nations sera très importante l’année prochaine, donc nous sommes très motivés. »

Alors, au revoir (sayonara) Tokyo, et place au Paris olympique. Mais après cinq longs mois en équipe nationale, les volleyeurs d’élite vont désormais devoir rapidement prendre leurs fonctions en club. Jusqu’à présent, la lutte a été pour la gloire continentale (bronze slovène) et olympique, suivie par la lutte pour le club et pour justifier le salaire du joueur.

Stéphanie Charbonneau

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