Les membres de l’UE ont appelé à un accord avec les pays tiers sur l’accueil des réfugiés

Quinze États membres de l’UE ont participé à la deuxième conférence européenne sur la gestion des frontières à Athènes, qui visait principalement à examiner l’efficacité des politiques de l’UE dans la gestion de ses frontières extérieures. Dans leur déclaration commune, ils ont appelé, entre autres, à la conclusion d’accords avec des pays tiers sur l’acceptation des transfuges.

Quinze membres de l’UE, dont la Slovénie, ont participé aujourd’hui à la deuxième conférence européenne sur la gestion des frontières à Athènes, qui visait principalement à examiner l’efficacité des politiques de l’UE dans la gestion de ses frontières extérieures. Dans une déclaration commune, les membres ont appelé, entre autres, à la conclusion d’accords avec des pays tiers sur l’acceptation des transfuges.

« Il est nécessaire d’examiner la possibilité et, si nécessaire, de valider légalement des accords avec des pays tiers sur l’acceptation de transfuges », ont souligné les 15 États membres de l’UE dans une déclaration commune. Leur appel intervient à un moment où l’Union étudie les moyens par lesquels Frontex pourrait également travailler dans les pays tiers.

Des accords avec des pays tiers permettraient à l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes Frontex, entre autres, de déployer des garde-frontières et d’effectuer certaines tâches de gestion des frontières, rapporte l’agence de presse française AFP.

À la lumière de ce qui précède, les participants à la conférence ont appelé la Commission européenne à allouer un soutien financier adéquat aux membres frontaliers pour tous les types d’infrastructures de protection des frontières. « Le soutien à Frontex devrait également être accru et il devrait être pleinement déployé dans les États membres les plus touchés », ont-ils ajouté.

Heferle pour un meilleur aperçu des flux migratoires

Le secrétaire d’État au ministère de l’Intérieur a également assisté à la conférence à Athènes Tina Hefferléqui préconisait, entre autres, une meilleure vue d’ensemble des flux migratoires dans l’UE et soulignait la nécessité d’un enregistrement correct des personnes entrant dans l’Union.

« La Slovénie est consciente que les États membres situés à la frontière extérieure de l’UE travaillent dur pour protéger efficacement ces frontières, et ils doivent être aidés avec des moyens et des mesures appropriés », a-t-elle ajouté.

Elle a également souligné l’importance de renvoyer effectivement dans leur pays d’origine toutes les personnes qui n’ont pas le droit de rester dans l’UE, dans le respect des droits de l’homme. A son retour, il attend l’action proactive de la Commission européenne et du Service européen pour l’action extérieure.

Photo : PROFIMEDIA

La conférence, organisée par l’Autriche, la Grèce, la Lituanie et la Pologne, s’est tenue pour la première fois en janvier dernier en Lituanie, à la lumière de l’instrumentalisation de la migration par la Biélorussie et de la pression accrue qui en résulte sur la partie orientale de la frontière extérieure de l’UE, qui exigeait une action conjointe des États membres.

La deuxième conférence de cette année a été organisée par la Grèce, et les États membres de l’UE et les pays associés à l’espace Schengen, la Commission européenne, les agences de l’UE (Frontex, Europol et l’Agence de l’asile de l’UE) et le Centre international pour le développement de la politique migratoire ont été invités.

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Bénédict Lémieux

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