Les ministres de l’intérieur de l’UE s’accordent sur des règles pour renforcer les contrôles aux frontières intérieures



Photo: BoBo

L’accord conclu, qui sera le point de départ des négociations avec le Parlement européen, prévoit des procédures plus structurées pour la réintroduction des contrôles aux frontières intérieures de Schengen, selon le Conseil de l’UE.

Ils ajoutent qu’il tient compte du récent arrêt de la Cour européenne de justice, qui a précisé qu’un membre de Schengen peut réintroduire des contrôles aux frontières au risque même de son ordre public ou de sa sécurité intérieure, mais ne doit pas dépasser un maximum de six mois. Selon le Conseil de l’UE, l’accord d’aujourd’hui apporte des réponses aux menaces à l’ordre public et à la sécurité intérieure.

Si la nécessité de contrôles aux frontières intérieures de l’UE continue à se confirmer après deux ans et demi, l’État membre devra étendu informer la Commission européenne. Elle devra fournir une justification et fixer une date à laquelle elle espère pouvoir lever les contrôles. La Commission émettra alors une recommandation tenant compte des principes de nécessité et de proportionnalité. Ceci devra être pris en compte par le membre.

Le texte introduit également de nouvelles mesures alternatives au contrôle aux frontières intérieures, notamment un cadre plus efficace pour le contrôle policier dans les zones frontalières des États membres.

Tatjana Bobnar pour la proportionnalité des mesures

Ministre slovène de l’intérieur Tatjana Bobnar Elle a souligné lors de la réunion que la Slovénie soutenait en principe la proposition de réforme du code frontières Schengen. En principe, la Slovénie ne s’oppose pas à la réintroduction du contrôle aux frontières intérieures, mais elle doit toujours respecter les principes de proportionnalité et de nécessité. Avant tout, il doit s’agir d’une mesure temporaire, introduite uniquement lorsque les autres mesures alternatives auront été épuisées, a précisé le ministère de l’Intérieur.

« Je ne peux pas soutenir une mesure qui n’est pas limitée dans le temps », dit-elle. Elle rappelle le fait que plusieurs États membres maintiennent depuis de nombreuses années des contrôles aux frontières intérieures contraires au principe fondamental de l’espace Schengen et, comme l’a récemment constaté la Cour de justice de l’UE, également contraires à l’acquis existant.

Entre autres choses, l’Autriche contrôle la frontière avec la Slovénie depuis l’arrivée massive de réfugiés il y a des années.


Frontière en Pologne.  Photo : EPA
Frontière en Pologne. Photo : EPA

Percée sur le mécanisme de solidarité pour le redéploiement des demandeurs d’asile

Les ministres de l’Intérieur ont également fait des progrès significatifs dans les discussions sur un mécanisme de solidarité pour le redéploiement des demandeurs d’asile et sur le renforcement de la protection des frontières de l’UE, a déclaré le ministre français de l’Intérieur. Gérald Darmanin.

Dans le cadre de ce mécanisme, les États membres accueilleraient les demandeurs d’asile des pays de première entrée ou les aideraient financièrement ou avec du personnel à la place. Le texte de la déclaration politique fournit détermination du nombre annuel de transferts. Pour la première année, l’objectif est de relocaliser 10 000 personnes, ont expliqué des sources européennes.

« Avancées significatives du pacte des ministres de l’intérieur sur le pacte asile et migration : soutien à une grande majorité du règlement sur le renforcement de la protection des frontières de l’UE et du règlement sur le mécanisme de solidarité pour aider les États membres soumis à de fortes pressions », a déclaré Darmanin, qui a présidé la séance.

Il a annoncé que la présidence française du Conseil de l’UE et la Commission européenne convoqueraient une plates-formespour concrétiser aujourd’hui « accord historique ». Dans le cadre de la solidarité plates-formes sinon, les États membres échangent principalement des informations sur l’accueil des réfugiés ukrainiens.

Une déclaration politique adressée par les ministres de l’Intérieur, selon l’agence de presse française AFP fournit la mise en place d’un mécanisme de solidarité d’un an renouvelable.

C’est comme ça dans les négociations sur le changement européen migratoire Cependant, la politique a apparemment changé. Le blocus est principalement dû aux divergences de vues des États membres sur la migration résultant de l’afflux massif de réfugiés en 2015.

La Slovénie ne participera pas au mécanisme

Selon le ministère slovène de l’intérieur, 12 États membres de l’UE rejoignent officieusement le mécanisme de solidarité volontaire, mais pour l’instant il n’y a pas de Slovénie parmi eux qui salue la nature volontaire du mécanisme.

« La Slovénie soutient la solidarité obligatoire, mais estime qu’elle doit être suffisamment flexible pour que l’État puisse aider de diverses manières et en fonction de ses capacités. Cependant, le gouvernement abordera la question des relocalisations à l’avenir. » ont-ils expliqué au ministère de l’Intérieur.

En outre, il est important pour la Slovénie que les autres aides aux pays touchés soient équivalentes à des relocalisations. En particulier, le ministère a mis l’accent sur l’aide à la prévention de l’arrivée et du retour des réfugiés par leurs contacts avec les pays tiers, par l’envoi d’experts, l’aide en équipement, le soutien aux agences de l’UE et par d’autres moyens.

La Slovénie soutient en principe les efforts de la présidence française dans une approche progressive des négociations sur le pacte asile et migration. Ils ont ajouté qu’elle avait toujours soutenu le paquet, qui inclurait un accord sur une proposition de règlement sur les contrôles aux frontières et Eurodaçu. Jusqu’à la solidarité obligatoire dans le transfert des demandeurs d’asile, le gouvernement sous sa direction était déjà détenu Janez Janša.

Bénédict Lémieux

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