Macron a réitéré son objectif d’inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution française

Le président français Emmanuel Macron a annoncé aujourd’hui qu’il élargirait l’éventail des sujets pouvant faire l’objet d’un vote lors des référendums et abaisserait le seuil de convocation. Selon lui, les règles constitutionnelles en matière de référendum devraient couvrir plusieurs « domaines importants de la vie nationale », rapporte l’agence de presse française AFP.

Dans le même temps, Emmanuel Macron n’a pas évoqué la question de l’immigration, que la droite française veut soumettre au référendum, mais il a souligné que le droit d’asile est inviolable. Selon lui, les référendums ne doivent pas sortir du cadre de l’État de droit et de l’État de droit.

« La Constitution ne doit pas être révisée sous l’emprise des émotions », a notamment déclaré Macron dans son discours devant le Conseil constitutionnel français à l’occasion du 65e anniversaire de l’entrée en vigueur de la Constitution française de 1958, et a annoncé une révision de la Constitution. les seuils de convocation des référendums de l’initiative commune (RIP).

Pour réaliser un référendum en France, il faut actuellement le soutien d’au moins 185 députés ou sénateurs et de dizaines d’électeurs inscrits. Les conditions sont si exigeantes qu’aucun référendum n’a eu lieu dans le pays depuis son introduction en 2008.

Dans ce contexte, le président français a appelé à une simplification des règles, mais a averti qu’il n’avait pas l’intention d’abroger la règle selon laquelle un référendum ne peut pas être convoqué sur une question décidée par le Parlement l’année dernière. Par conséquent, un vote référendaire n’est pas possible, par exemple sur la réforme des retraites, par ailleurs généralement impopulaire, que le gouvernement français a adoptée en contournant le Parlement.

Il ne devrait y avoir aucune compétition de légitimité entre la démocratie représentative au Parlement et la démocratie directe lors d’un référendum, a déclaré Macron, réitérant son objectif d’inclure le droit à l’avortement dans la Constitution française.

Pour modifier la Constitution en France, il faut une majorité des deux tiers dans les chambres basse et haute du Parlement ou une confirmation par référendum, selon l’AFP.

Bénédict Lémieux

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