France : Les États doivent accepter des réfugiés ou les aider financièrement. Hoys est contre.



Réunion informelle des ministres de l’intérieur de l’UE. Photo : EPA

La solidarité doit être obligatoire, mais les membres doivent avoir le choix entre l’accueil des réfugiés et une aide financière, a déclaré le ministre français de l’Intérieur à Lille. Gérald Darmanin.

Les ministres de l’intérieur de l’Union, dont le ministre slovène Aleš Hojsbientôt informel discuté à Lille de nouvelles idées pour accélérer le renouvellement de l’espace Schengen et assurer une avancée décisive dans l’adoption de migration pacte.

L’arrivée de réfugiés via la Biélorussie et la prise du pouvoir par les talibans en Afghanistan devraient confirmer la nécessité des deux, a rapporté l’agence de presse slovène.

La France migratoire faire du pacte une priorité

Dès le début de sa présidence du Conseil de l’UE, la France a annoncé qu’elle œuvrerait à l’adoption progressive migration pacte, qui est dû à l’obligation contestée migration les quotas au point mort depuis migratoire crise de 2015.

Membres dont la frontière extérieure de l’Union se situe en dessous de la plus grande migratoire pressions, ont jusqu’à présent insisté sur la solidarité sur la base de la relocalisation obligatoire des réfugiés des membres les plus accablés vers les membres restants. Une dizaine de pays, dont les membres de l’Est et de la Baltique, ainsi que la Slovénie, s’opposent à la relocalisation obligatoire.

Darmanin : Acceptation ou soutien financier

A la tête de l’UE, la France s’emploie à s’éloigner de la question concept obligatoire migration quotas. Le ministre français de l’Intérieur a déclaré aujourd’hui que le transfert devrait être volontaire. Selon lui, les pays qui ne veulent pas accepter de réfugiés dans le cadre du système de relocalisation devraient s’assurer « soutien financier très important« .

La Présidence française propose un nouveau mécanisme temporaire de relocalisation des personnes ayant besoin de protection. Dans ce mécanisme, censé être simple, prévisible et crédible, les membres sont censés participer volontairement, selon le matériel préparé par la présidence pour le débat d’aujourd’hui.

L’Allemagne pour une coalition des volontaires acceptation réfugiés

Les messages de l’Allemagne sont similaires. Ministre allemand de l’Intérieur Nancy Fäser c’était à propos de la question acceptation les réfugiés prônent une coalition de volontaires et soutiennent la démarche du président français Emmanuel Macronqui dans un discours mercredi soir à Lille a évoqué douze pays qui devraient être prêts à coopérer.

Ce cadre de solidarité obligatoire avec la possibilité d’accueillir des réfugiés dans le cadre d’une relocalisation ou d’une aide financière conséquente fait partie de la première instance acceptation migration pacte, qui devrait également inclure des progrès dans la législation sur les procédures aux frontières et la base de données européenne d’empreintes digitales Eurodac. Il s’agit d’un soutien de principe, les détails doivent encore être finalisés.

Les propositions françaises prévoient également un mécanisme spécial d’intervention d’urgence aux frontières en complément de l’agence Frontex aux frontières extérieures. L’objectif est d’éviter des scénarios, comme celui de la crise à la frontière avec la Biélorussie, où Frontex n’a pas pu se rendre à la frontière extérieure de l’Union en raison de l’opposition de la Pologne.


Hoys (à gauche) et Darmanin à Lille.  Photo : EPA
Hoys (à gauche) et Darmanin à Lille. Photo : EPA

Hojs contre une aide financière à la place acceptation réfugiés

Hojs, quant à lui, s’est opposé à la proposition selon laquelle les membres de l’UE qui ne veulent pas accepter de réfugiés dans le cadre du système de relocalisation devraient apporter une aide financière.

Il n’est pas question que la relocalisation obligatoire puisse être remplacée par une contribution financière complètement nouveau, comme il était sur la table il y a des années, mais n’a pas reçu de confirmation, se souvient Hoys. Il a estimé que tout dépendait du montant de cette contribution, si ce sera relativement faible, alors pas mal de pays opteront pour cette option.

Pour l’instant, il n’y a pas de calculs concrets sur le montant de cette contribution. Cependant, il y a quelque temps, on parlait de dizaines de milliers d’euros par réfugié, ce qui est disproportionnellement énorme et inacceptable, aucun pays ne pouvait accepter cela, a déclaré Hoys dans virtuel conversation avec des correspondants slovènes à Bruxelles.

Il a souligné qu’il ne soutiendrait pas cette proposition, car il était d’abord nécessaire d’évaluer pleinement ce qu’était la solidarité. Cette idée sonne bien, elle est acceptable dans la partie quand il s’agit d’une approche volontaire de la relocalisation, mais cela implique de punir ceux qui ne l’approcheraient pas, a-t-il dit.

Hojs contre la relocalisation des réfugiés ou le paiement

Hojs : les demandeurs d’asile doivent voir leurs déplacements restreints

Il a également estimé qu’il s’agirait d’un nouveau facteur de promotion de la migration et a rappelé que l’année dernière la Slovénie était troisième dans l’UE en termes de nombre de demandes d’asile par habitant, après Chypre et l’Autriche, ce qui est incroyable et inimaginable. instrumentalisé et des réfugiés informés.

Le nombre de demandes d’asile a doublé pour atteindre près de 5 000, plus de 90 % des personnes n’attendant pas la fin du processus, il a donc déclaré qu’il s’agissait d’un abus complet des procédures d’asile. C’est pourquoi la Slovénie est favorable à la restriction de la possibilité de déplacement des demandeurs d’asile dans l’attente d’une décision, a souligné le ministre.

Macron réformerait la gouvernance Schengen

Mercredi, Macron a de nouveau appelé à plus de gouvernance politique de l’espace Schengen. Le français à la tête de l’UE, proposer la mise en place d’un « Conseil de Schengen » pour faire un bilan de santé politique plusieurs fois par an et en cas de crise Schengen. Tous les membres de l’Union et le reste des pays Schengen devraient y participer.

La gestion doit être assurée Schengen à l’instar de la gouvernance de la zone euro – pour que les ministres de l’intérieur gèrent Schengentout comme les ministres des Finances gèrent la zone euro, a illustré le ministre français de l’Intérieur.


Arrivée à la réunion de Lille, la commissaire européenne aux affaires intérieures, Ylva Johansson, a déclaré que l'approche de la présidence française était réaliste et pouvait garantir de réelles avancées sur le pacte migratoire.  Elle s'est également félicitée de la proposition française d'établir un Conseil de Schengen.  Photo : EPA
Arrivée à la réunion de Lille, la commissaire européenne aux affaires intérieures, Ylva Johansson, a déclaré que l’approche de la présidence française était réaliste et pouvait garantir de réelles avancées sur le pacte migratoire. Elle s’est également félicitée de la proposition française d’établir un Conseil de Schengen. Photo : EPA

Migrations, attaques terroristes et pandémies convoitise-19 Ces dernières années, l’espace Schengen, dans lequel il n’y a pas de vérification systématique des passeports aux frontières intérieures, est devenu un enjeu majeur. La crise afghane et l’utilisation cynique migration les flux du côté de la Biélorussie sont des événements essentiels pour Schengensouligne la Présidence française.

Selon le ministre français, la proposition de renforcer la gouvernance politique de l’espace Schengen a été largement acceptée consensusle premier Conseil Schengen se réunira le 3 mars.

Hojs : la Slovénie soutient fermement le Conseil de Schengen

Hoys a également soutenu la proposition de Schengen. Selon lui, l’initiative bénéficie également d’un soutien considérable, mais il faudra probablement du temps pour décider du fonctionnement de ce nouvel organe, car il y a toujours des problèmes dans les détails.

Des frontières extérieures fortes sont clairement une condition préalable à l’élargissement de la France Schengen à la Croatie, bien que Macron ait longtemps exprimé son soutien à l’entrée du pays dans la région.

Premièrement, il faut parvenir à un accord sur la consolidation de la frontière extérieure, avec comme première étape l’adoption migration pacte, alors il sera possible de parler d’élargissement SchengenDes sources gouvernementales françaises ont déclaré début janvier.

Selon Hojs, la Slovénie ne veut pas d’un tel conditionnement, car on ne sait pas quel sera le sort migration et souhaite que la Croatie, la Roumanie et la Bulgarie soient autorisées à entrer dans l’espace Schengen.

Bénédict Lémieux

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