La France pour l’adoption progressive du Pacte européen sur les migrations



Réfugiés à la frontière polono-biélorusse. Photo : EPA

L’Union européenne a été migratoire crise de 2015 tente de refondre les règles communes d’asile, alors inefficaces. Jusqu’à présent, cela n’a pas été possible, notamment en raison de désaccords entre les membres sur l’obligation migration quotas.

Les membres situés aux frontières extérieures de l’Union, qui subissent la plus forte pression migratoire, insistent sur le principe de solidarité qui, selon eux, devrait reposer sur l’obligation de relocaliser les réfugiés des membres les plus accablés vers les membres restants.

Une dizaine de pays, dont les membres orientaux et baltes, ainsi que la Slovénie, s’opposent à la relocalisation obligatoire.

Après l’absence d’avancée sous la présidence slovène – comme on s’y attendait – après six années d’efforts vains, la France va maintenant tenter, qui, selon des sources gouvernementales françaises, s’efforcera de faire adopter le pacte en trois temps.

En premier lieu, la réglementation de la détention des réfugiés aux frontières

En premier lieu, des principes égaux de solidarité et de responsabilité devraient être assurés par des arrangements appropriés pour la détention des réfugiés à la frontière, en vue de vérifier leur identité et leur passé du point de vue de la sécurité et la question de la relocalisation forcée.

L’objectif est que les ministres de l’Intérieur de l’Union parviennent à un accord sur une approche par étapes d’ici mars et adoptent des décisions en première instance. L’accord sur la première étape doit être suivi d’une période d’évaluation de six mois, suivie d’une deuxième phase avec une évaluation de six mois, puis d’une troisième.


Police polonaise à la frontière avec la Biélorussie.  Photo : EPA
Police polonaise à la frontière avec la Biélorussie. Photo : EPA

Sources françaises : les membres de l’Est ont également reconnu la pression de la migration

Pourquoi, cependant, un accord devrait-il maintenant être conclu après des années d’efforts infructueux ? Parce que les temps ont changé. Pô migration pressions à la frontière de l’Union depuis la Biélorussie, qui sont censées être organisées par le gouvernement d’Alexandre Loukachenko, les membres de l’Est savent désormais également ce que signifie une migration incontrôlée, expliquent des sources gouvernementales françaises.

La migration est également un sujet pré-électoral important en France, qui se prépare pour les élections présidentielles d’avril.

Des frontières extérieures solides comme condition d’expansion Schengen à la Croatie

Une Europe capable de contrôler ses frontières extérieures est l’une des priorités de la Présidence française. Pour la France, des frontières extérieures fortes sont clairement aussi une condition de l’élargissement Schengen en Croatie, bien que le président français Emmanuel Macron ait exprimé son soutien à l’entrée du pays dans une zone où il n’y a pas de vérification systématique des documents de voyage.

Premièrement, un accord doit être trouvé sur la consolidation de la frontière extérieure, la première étape mentionnée étant importante migration pacte, alors il sera possible de parler d’élargissement Schengendisent des sources gouvernementales françaises.

Un nouveau mécanisme d’intervention d’urgence

Dans le même temps, la France est également favorable à un mécanisme spécial d’intervention d’urgence aux frontières en complément de l’agence Frontex aux frontières extérieures, mais les détails ne sont pas clairs pour le moment. L’objectif est d’éviter des scénarios comme celui de la crise à la frontière avec la Biélorussie, lorsque Frontex n’a pas pu se rendre à la frontière extérieure de l’Union en raison de l’opposition de la Pologne.

Frédéric Charron

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