Neymar peut enfin pousser un soupir de soulagement, le parquet a jeté l’arme dans le maïs

Les procureurs espagnols ont abandonné aujourd’hui les accusations de corruption et de fraude contre l’ancienne star du football de Barcelone Neymar et d’autres accusés. Le procès se déroule à Barcelone en raison d’irrégularités présumées liées au transfert du Brésilien en 2013 de Santos à Barcelone, selon l’agence de presse française AFP.

Comme il l’affirme AFPl’accusation a annoncé dans un geste dramatique « retrait des charges contre tous les accusés et pour toutes les charges », auxquels ils ont été confrontés. Les procureurs espagnols ont requis une peine de deux ans de prison pour Neymar, un membre clé de l’équipe nationale du Brésil, qui se rendra à la Coupe du monde au Qatar le mois prochain en tant que favori, et une amende de dix millions d’euros.

Neymar, aujourd’hui âgé de 30 ans, a déclaré qu’il ne se souvenait pas s’il avait été impliqué dans les négociations qui ont conduit à l’accord conclu avec Barcelone en 2011 pour son transfert du club brésilien Santos à Barcelone deux ans plus tard.

Le retrait des accusations est l’aboutissement d’une longue saga juridique entourant le déménagement très médiatisé de Neymar en Europe. Neymar a ensuite rejoint l’équipe française du PSG en 2017 pour un transfert record d’une valeur de 222 millions d’euros.

Neymar était l’un des neuf accusés jugés pour corruption, dont ses parents et leur société N and N, qui gère ses affaires. Parmi les accusés figuraient également deux anciens présidents du Barça, Sandra Rosell et Josep Maria Bartomeuet l’ancien patron de Santos, Odilio Rodrigues Filho.

Barcelone a toujours affirmé que le transfert avait coûté 57,1 millions d’euros, mais les procureurs ont estimé qu’il avait coûté au moins 83 millions d’euros. Le club a versé 40 millions d’euros à N et N, propriété de la famille Neymar, et 17,1 millions d’euros à Santos, dont 6,8 millions auraient été versés à la société d’investissement sportif DIS, détenue par la chaîne de supermarchés brésilienne Sonda, pour dissimuler la véritable valeur de l’accord.

La société DIS a intenté sa propre action en justice, dans laquelle elle accuse les autres partenaires de collusion dans l’entreprise, ce qui les aurait privés de leur part réelle.

Stéphanie Charbonneau

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